- Canada Le futur Premier ministre canadien, Justin Trudeau, 43 ans, a annoncé que son gouvernement allait mettre fin à ses frappes aériennes en Irak et en Syrie contre le groupe terroriste autoproclamé Etat islamique (EI/Daech). Le président américain Barack Obama «comprend les engagements» pris pendant la campagne électorale «de mettre fin à la mission de combat», a déclaré M. Trudeau au cours d'une conférence de presse. Durant un entretien téléphonique, le Premier ministre a affirmé au président américain «la poursuite de l'engagement du Canada dans la coalition contre l'EI», assurant qu'Ottawa continuera d'être un «membre de premier plan» de cette alliance dirigée par les Etats-Unis. - Iran Le guide suprême d'Iran, l'ayatollah Ali Khamenei, a donné hier son feu vert à l'accord nucléaire avec les grandes puissances malgré des «ambiguïtés» et des «faiblesses structurelles», a-t-il indiqué dans une lettre au président Hassan Rohani. «Le résultat des négociations» ayant abouti à l'accord nucléaire du 14 juillet «a de nombreuses ambiguïtés et des faiblesses structurelles», écrit le guide, qui «approuve» néanmoins la décision du Conseil suprême de la sécurité nationale d'appliquer l'accord. - COP21 Les négociateurs «climat», qui n'ont plus que trois jours à Bonn pour préparer l'avant-projet d'accord contre le réchauffement en vue de la conférence de Paris en décembre, ont exprimé hier leur préoccupation devant la lenteur des tractations. «Nous avons seulement trois jours, je suis préoccupée par ce qui remonte des groupes de travail», a dit la négociatrice française Laurence Tubiana lors d'une séance plénière, reflétant un sentiment général de frustration au sein des délégations présentes à Bonn. «Je ne pense pas que ce mode de travail va nous conduire où nous devons être à la fin de la semaine. Il faut se ressaisir», a-t-elle prévenu. - Chine Une délégation de la marine américaine a visité l'unique porte-avion de Pékin, le Liaoning, ont annoncé les médias chinois hier, une rencontre destinée à asseoir la confiance entre les deux plus puissantes armées du monde, malgré les tensions en mer de Chine méridionale. Washington n'a pas exclu l'envoi de navires de guerre près d'îles artificielles construites par la Chine dans la région, contestant les revendications de Pékin sur une zone maritime stratégique où transite un tiers des cargaisons mondiales de pétrole. Les Etats-Unis assurent que ces installations sont principalement à usage militaire — ce dont Pékin se défend — et appellent le géant asiatique à la transparence. La présence de 27 capitaines de vaisseau américains à bord du principal navire de guerre chinois y participe, a assuré hier un éditorial du quotidien officiel chinois Global Times.