L'un des derniers bureaux retardataires des kasmas FLN a été officiellement désigné jeudi dernier, lors d'une cérémonie tenue au siège de la mouhafadha sous la présidence du superviseur de la wilaya et en présence d'un membre de l'instance exécutive du FLN et de ses représentants au niveau local . Le superviseur désigné par sa direction nationale pour cette wilaya, en l'occurrence Mohamed Bouazzara, n'était pas présent à la rencontre pour des raisons non encore expliquées. Dans un document faisant office de PV d'installation, remis hier à notre bureau, les organisateurs se félicitent du déroulement de l'opération, affirmant que le choix des membres du bureau de la kasma de Chlef a fait « l'unanimité des 175 militants présents comme l'attestent les applaudissements nourris de ces derniers à la lecture de la composante en question ». Cependant, selon le même procès-verbal, seuls trois militants, dont deux femmes, ont « contesté ladite liste au motif qu'ils n'y figurent pas ». Cette réaction est, d'après le superviseur local, « normale et légitime eu égard à la démocratie qui caractérise le parti FLN ». Les deux militantes en question, qui nous ont rendu visite au bureau, jeudi dernier, dénoncent la « marginalisation dont elle ont fait l'objet, ainsi que la méthode de désignation choisie par les structures du parti ». L'élément féminin est, d'après elles, peu ou pas du tout représenté dans le plus important bureau de la kasma du chef-lieu de wilaya. Celui-ci à sa tête un moudjahid est dirigé par un groupe de sept personnes et trois suppléants. « Le résultat répond aux aspirations de nos militants et constitue l'aboutissement des efforts déployés dans ce sens par les membres des commissions communale et de wilaya », déclarait l'un d'eux lors de son passage à la rédaction. Cette structure porte à 34 le nombre de bureaux de kasmas installés à ce jour sur les 35 prévus. Pour des conflits internes, celui de la commune rurale de Taougrit, au pied du mont Dahra, n'a toujours pas été constitué, ce qui retarde l'achèvement de l'opération de restructuration des instances locales du FLN.