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Inch'allah..., cet après-midi
Yamina Benguigui à la Cinémathèque algérienne, à Alger
Publié dans El Watan le 03 - 11 - 2015

La réalisatrice française d'origine algérienne et ancienne ministre déléguée chargée de la Francophonie et des Français de l'étranger, Yamina Benguigui - herself - présentera son film Inch'allah dimanche, cet après-midi à 14h, à la Cinémathèque algérienne, à Alger, en marge du Sila 2015.
Le film Inch'allah dimanche, sorti en 2001, est un drame interprété avec une grande générosité par Fejria Deliba, Zinedine Soualem et Marie-France Pisier. Le pitch ? En 1974, à l'époque du regroupement familial, Zouina, une belle Maghrébine d'une trentaine d'années, arrive de son Algérie natale avec ses trois enfants pour s'installer à Saint-Quentin, en Picardie, sous l'étroite surveillance de sa belle-mère Aïcha. Elle vient rejoindre Ahmed, son mari, dont elle vit séparée depuis dix ans et qu'elle considère presque comme un inconnu. Celui-ci est ouvrier spécialisé dans une usine textile. Zouina partage sa cour avec un couple de retraités.
L'arrivée de cette famille est une véritable catastrophe pour M. et Mme Donze, et les hostilités ne tardent pas à se déclarer. Yamina Benguigui, née Yamina Zora Belaïdi le 9 avril 1955 à Lille (nord de la France) de parents algériens, au sein d'une fratrie de six enfants. Son père était l'un des responsables clandestins du Mouvement national algérien. Il fut, à ce titre, assigné à résidence en Picardie et détenu pour avoir organisé des grèves insurrectionnelles.
Sa mère resta en France, alors que son père retourna en Algérie. Yamina Benguigui débute sa carrière comme assistante réalisatrice auprès de Jean-Daniel Pollet, avant de fonder avec Rachid Bouchareb une société de production nommée Raya Films. Elle produit, entre 1990 et 1991, une émission hebdomadaire culturelle et musicale sur France 3, intitulée «Rencontres», qui traite de sujets liés aux communautés immigrées en France.
Par ailleurs, elle réalise de nombreux documentaires, tels que la série Femmes d'Islam, pour France 2 (en 1994), puis La Maison de Kate, un lieu d'espoir (1995), sur un centre de traitement de la toxicomanie. Son documentaire, Mémoires d'Immigrés, réalisé en 1998 pour Canal+, a un fort impact lors de sa sortie en salle. Elle y retrace l'histoire de l'immigration maghrébine au travers de témoignages qui rendent compte de la quête d'identité et des effets du racisme. En 2000, elle réalise le court métrage Pimprenelle, pour la collection Pas d'histoires ! Douze regards sur le racisme au quotidien (2001).
En 2001, elle présente son premier long métrage de fiction, Inch'allah dimanche, qui remporte de nombreux prix. En 2003, elle présente avec Gilles Schneider l'émission «Place de la République» sur France 2, puis D'une rive à l'autre de la Méditerranée. Elle est présidente du FIPA pour trois ans. Son documentaire Aïcha, Mohamed, Chaïb… engagés pour la France, sur l'intégration dans l'armée, est diffusé sur France 3 en octobre de la même année. Au printemps 2006, elle crée la société de production Elemiah, en collaboration avec Marc Ladreit de Lacharrière.
L'objectif de cette société est de «favoriser la représentation des minorités à la télévision et au cinéma». Elle emploie des personnes issues de l'immigration et produit des fictions mettant en scène des héros de toutes origines. La même année, elle devient membre du Haut-Conseil à l'intégration. Depuis janvier 2007, elle est la marraine de la Bibliothèques sans frontières, une ONG qui vise à faciliter l'accès au savoir dans les pays en voie de développement.
La même année, elle écrit, réalise et produit Aïcha, une fiction pour France 2, mettant en scène la vie d'une jeune Française issue de l'immigration maghrébine dans une banlieue de Paris. Rêvant de liberté et d'indépendance, celle-ci cherche à créer sa propre identité sans passer par la case mariage et sans rompre avec sa famille. Suivi par plus de cinq millions de téléspectateurs, ce téléfilm réalisera la meilleure audience en 2009 pour une fiction française diffusée sur France Télévisions.
Le documentaire 9/3. Mémoire d'un territoire, diffusé le 29 septembre 2008 sur Canal+, a été plébiscité par la presse et a reçu en 2009 le Globe de Cristal pour le meilleur documentaire. Le film retrace l'histoire de la Seine-Saint-Denis (le «93» ou «9/3») à partir du milieu du XIXe siècle jusqu'à nos jours.
Selon le documentaire, ce territoire aurait toujours été sacrifié par l'Etat : concentration des industries, relégation des populations les plus pauvres, grands ensembles déshumanisés et mal construits, sous-équipement chronique ; une des raisons des émeutes de banlieue en 2005 serait cette discrimination territoriale et, aujourd'hui, ethnique. De 2008 à juin 2012, Yamina Benguigui est adjointe à la Mairie de Paris, chargée des droits de l'homme et de la lutte contre les discriminations. Le 16 mai 2012, Yamina Benguigui est nommée ministre déléguée chargée de la Francophonie et des Français de l'étranger du gouvernement de Jean-Marc Ayrault.
Elle ne conserve que le portefeuille de la Francophonie après le remaniement du 21 juin. En juin 2012, conformément aux engagements du gouvernement, elle démissionne de son poste d'adjointe au maire de Paris. Elle est par ailleurs nommée représentante personnelle du président de la République française à l'OIF, poste auquel elle a succédé à Jean-Pierre Raffarin le 9 juillet 2012. Annick Girardin lui succède le 27 juin 2014.


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