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Au royaume des paradoxes à Tlemcen
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Publié dans El Watan le 17 - 12 - 2015

Plusieurs projets avaient été annoncés avec «gallal» et «ghaïta» par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, lors d'une tournée dans la wilaya. Moins d'une année plus tard, dans la même salle de l'APW, son ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales a tout remis en cause.
Et la cause, c'est la politique d'austérité prônée brusquement par le gouvernement. Sauf que dans cette politique de restrictions, il y a des paradoxes de taille.
Il était question d'un nouveau CHU à Tlemcen qui devait être réalisé dans la commune de Chetouane, à proximité du centre de transfusion sanguine et du centre anticancer ainsi que de la clinique d'ophtalmologie — un vrai pôle médical. Les études avaient été menées par 11 bureaux pour un montant de 750 millions de dinars. Mais il ne fallait pas sauter de joie. Le ministre de la Santé et de la Population, Abdelmalek Boudiaf, a coupé court à tout enthousiasme, il y a quelques semaines, avec des justifications à peine croyables. En évoquant le gel de cinq CHU dont celui de Tlemcen, il dira que ce n'est pas la trésorerie de l'Etat qui poserait problème, mais bien l'offre financière des différentes entreprises retenues pour la réalisation de ces projets qu'il juge surélevée.
«La réalisation des cinq hôpitaux n'est pas remise en cause et le secteur est loin d'être affecté par l'austérité. Si ce projet tarde encore à être lancé, c'est parce que l'offre financière des entreprises et groupes retenus reste trop élevée. Son taux de surélévation dépasse les 170%. Du coup, nous avons décidé de geler toutes les offres et d'engager des négociations avec les entreprises concernées en vue de les faire baisser.» Dans la wilaya de Tlemcen, les projets ambitieux des deux hôpitaux de Ouled Mimoun et de Bensekrane, de 100 lits chacun, déjà inscrits et les entreprises déjà choisies, s'évaporent en un clin d'œil.
Au final donc, c'était une chimère puisque tout a été gelé, mais «pas abandonné» si l'on se fie au discours du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, lors de sa récente visite dans cette wilaya. «Dès que la situation financière s'améliorera», selon ce commis de l'Etat. Par ailleurs, la réhabilitation du périmètre irrigué de Maghnia, d'une superficie de 5138 ha, a été promise par le Premier ministre, il y a une année, avec une enveloppe financière de 450 milliards de centimes.
Cette grande réalisation devait être confiée à l'Office national d'irrigation et de drainage (ONID). Un transfert destiné à augmenter le rendement productif de cette zone agricole exploitée par des milliers d'agriculteurs. Aujourd'hui, évoquer ce projet pourrait être assimilé à un blasphème puisque la plaine de Maghnia restera en l'état. Dans tout ce magma de paradoxes, les pouvoirs publics viennent de décider de reprendre les travaux de la résidence d'Etat, située au pied de Lalla Setti, en injectant 450 milliards de centimes supplémentaires. Un projet confié initialement à la société égyptienne Arab Contractors, entamé en 2008 puis interrompu en 2013, après le départ de l'ancien wali, aujourd'hui, ministre des Ressources en eau, qui y tenait comme à la prunelle de ses yeux. Ce caprice d'Etat a déjà valu aux contribuables 34 millions d'euros, alors que les études n'en prévoyaient que 10. Entre les besoins de la population et les caprices de certains commis de l'Etat, le choix est fait… Méditons !


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