L'ancien marché de la cité de Souk Ahras a connu le lancement d'une opération de réhabilitation qui concernera le ravalement de ses trois façades, le renforcement de ses assises et la modernisation de ses stands. Selon les élus de l'APC, ces travaux entrent dans le cadre de la préservation de cette bâtisse, située en plein centre-ville et qui fait partie de la mémoire collective des Souk-Ahrassiens. «L'entretien de ces constructions qui remontent à l'ère coloniale qui sont dans un état de décrépitude entre aussi dans le cadre de l'embellissement de la cité et la protection de l'environnement», a renchéri un autre édile municipal qui a critiqué le manque d'hygiène et les risques d'électrocution qui menaçaient et les commerçants et leurs clients. C'est d'ailleurs l'avis de Abdallah, locataire d'un stand. «Nous n'avions pas possibilité de veiller à la propreté et la sécurité des lieux dans un espace où s'enchevêtraient rats, volailles, cartons, objets hétéroclites et fils électriques pendants», a-t-il dit. Les commerçants ont été transférés dans un autre espace, en l'occurrence, le lieu-dit Trig-Djedida en attendant l'achèvement des travaux, a-t-on constaté sur les lieux. Cette opération d'un coût d'environ 10 MDA (million) est, semble-t-il, un prélude à l'assainissement général de cet espace qui compte, également, une ancienne placette limitrophe, transformée en kiosques à effets vestimentaires. Laquelle placette donne depuis des années un aspect hideux à la ville et apporte tout ce lot de misère et de dépravation qui trouvent naissance dans la promiscuité et les conceptions anarchiques du genre. La libération de la rue Ahcene Belaboudi du commerce illicite est l'autre objectif visé par les élus de la commune.Ces derniers comptent, en collaboration avec les services de sécurité, œuvrer ensemble pour rendre fluide la circulation routière dans cet artère incontournable pour un bon nombre d'automobilistes.