Les tarifs des places de parking ont connu une importante augmentation. «En plus des prix des carburants qui ont grimpé en flèche, les tarifs de stationnement dans les parkings ont également été majorés», confie un automobiliste. «A l'entrée du parking de Tafourah qui se trouve sous un pont, les agents ont relevé le numéro d'immatriculation. Je suis rentré dans le parking, mais n'ayant pas trouvé de place de stationnement, j'ai dû ressortir. Cependant, les agents chargés d'encaisser le payement des places m'ont obligé à payer le stationnement, qui plus est augmenté de 30 DA alors que je n'ai même pas garé mon véhicule», déplore-t-il. Place des Martyrs, les automobilistes sont conduits malgré eux au parking. En bifurquant à partir de l'artère principale, ils ne peuvent plus faire marche arrière. Les automobilistes suivent alors un itinéraire qui les conduit tout droit à l'entrée du parking. Pour sortir de cette imposante structure, ils doivent impérativement s'acquitter des droits de stationnement. «J'ai dû payer 50 DA, alors que je n'ai même pas garé mon véhicule. Le fait d'entrer dans le parking, bien que ce fut malgré moi, m'est revenu à 50 DA», confie un autre automobiliste. La plupart des parkings de la capitale ont augmenté leurs tarifs au détriment des automobilistes qui doivent faire face désormais à une multitude de dépenses. Pis encore, même les gardiens des parkings anarchiques ont augmenté leurs tarifs. Rue Hassiba Ben Bouali, les trottoirs à proximité des locaux de la Cnep sont sous l'emprise d'un indétrônable gardien. Ce dernier a profité de la situation pour augmenter de manière significative ses tarifs. «Nous avions l'habitude de payer 100 DA. Avec les nouvelles augmentations, le gardien de parking a lui aussi augmenté les tarifs. Ce n'est plus 100 DA, mais 150 DA», assure un propriétaire de voiture. Même les abonnés des parkings à étages ont été surpris par les nouvelles majorations. Dans les ruelles qui prennent naissance à partir de la rue Hassiba Ben Bouali, des parkings ont été aménagés sur des assiettes de terrain récupérées, les exploitants de ces aires de stationnement ont augmenté leurs tarifs, pénalisant les automobilistes qui y garent quotidiennement leur voiture. «De 100 DA la nuit, les exploitants de ces aires de stationnement ont augmenté leurs tarifs de 50 DA. C'est une aberration», disent les automobilistes.