Irriguée sur une superficie de plus de 700 m2, la seule crèche communale située au milieu de la cité AADL de la ville de Soumaâ n'a jamais fonctionné, et ce, depuis sa réception il y a presque 5 ans. L'ouverture de ce site fera certainement la joie de nombreuses femmes travailleuses, qui pourront accomplir sans souci leurs activités professionnelles sans trop se soucier de leur progéniture. «Je fais quotidiennement un aller-retour d'un km pour déposer mes deux bambins chez une nourrice qui me revient cher. Or, cette crèche se trouve à 150 m de mon bloc et son ouverture va apporter un grand soulagement à plusieurs parents», confie un des riverains. Un décor des plus désolants frappe le passant, une forêt de petits arbustes entoure les murs extérieurs de la crèche, des fenêtres et des vitres cassées et juste derrière on trouve un dépotoir ! En joignant l'APC pour de plus amples informations, son secrétaire général rassure : «Après une inertie de plus de trois années, et vu les problèmes que nous avons vécus, notre APC vient juste de se mettre sur les rails. Tous les documents nécessaires à l'ouverture de cet édifice sont en règle pour le moment et j'informe nos concitoyens que la crèche communale rouvrira ses portes très bientôt.» Un complexe culturel à Blida Le centre des archives, la bibliothèque, le musée et la maison de la Culture de la wilaya de Blida sont délaissés. Situés au même endroit, soit au complexe multifonctionnel de Bab Dzaïr (au cœur de Blida), ces sites, dont la construction avait démarré dans les années 1990, sont devenus malheureusement des lieux synonymes de délinquance et de saleté. Ils ont consommé beaucoup d'argent suite à des réévaluations de leur budget sans qu'ils soient fonctionnels à ce jour. Lors de sa récente visite sur les lieux, le wali de Blida avait ordonné au P/APC de la ville des Roses et au directeur de l'urbanisme de prendre des mesures urgentes pour faire de ces sites un repère de rayonnement culturel et effacer le «mauvais sort» qui les guette depuis plus d'une décennie !
