- Saisie de 380 caméras de surveillance à Mostaganem Les éléments de la brigade mobile des Douanes de Mostaganem, relevant de la direction régionale de Chlef, ont saisi récemment une quantité de marchandises qu'un transporteur tentait d'acheminer sans les documents officiels requis. Il s'agit de 380 caméras de surveillance et 34 moniteurs vidéo, auxquels s'ajoutent 57 lots de tissu et 1670 effets vestimentaires, indique le service de communication de la direction régionale des Douanes. Les produits étaient dissimulés dans un camion de marque Mercedes intercepté à un barrage routier dressé sur l'autoroute Est-Ouest, à l'entrée de Relizane. En plus de la saisie de la marchandise et du véhicule, des poursuites judiciaires ont été engagées contre le conducteur, ajoute la même source. Cette opération témoigne de la vigilance manifestée en permanence par les brigades mobiles de lutte contre la contrebande rattachées à la direction des Douanes de Chlef. - Démissions en cascade au RCD d'Aghribs Au moins 44 militants ont démissionné, mardi, de la section RCD d'Aghribs. Ces derniers (dont nous détenons la liste) ont expliqué, dans une déclaration, avoir pris cette décision pour dénoncer «la violation récurrente des textes régissant le fonctionnement du parti, le mépris envers les militants sincères et la promotion des étrangers (qui ont déjà trahi le Rassemblement) à des postes de responsabilité locale et régionale». Dans une déclaration, dont nous détenons une copie, ces militants expliquent que la décision des autorités d'installer un centre d'enfouissement technique (CET) a fini par les pousser à prendre la décision extrême. «La direction du parti s'est systématiquement alignée du côté de l'administration au détriment de la population qui, elle, rejetait dans sa majorité le projet d'implantation du CET.» Ils accusent également la direction du parti d'exceller «dans la manipulation, l'invective, la menace et la propagation de la haine au sein de la population». Les responsables locaux du parti minimisent l'événement et estiment qu'il ne s'agit pas de militants. - Tazaghart, non en public et «oui» au Parlement Le député de Béjaïa, Khaled Tazaghart, a surpris tout le monde. L'ancien militant du FFS, qui a rejoint le parti El Moustaqbal de Abdelaziz Belaïd, a, en effet, voté en faveur de la révision de la Constitution. Pourtant, le parlementaire a critiqué en des termes parfois acerbes le projet de la révision constitutionnelle. Sur son compte facebook, il a écrit que «la Constitution est celle d'un régime». Pourtant, lors du vote sur la révision constitutionnelle, il a voté en faveur du texte «du régime».