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«Nous n'avons pas de chômage, mais des chômeurs de luxe»
Saâd Agoudjil, Wali de Ouargla
Publié dans El Watan le 01 - 03 - 2016

Son point de vue par rapport à l'attitude des chômeurs n'a guère évolué depuis sa prise de fonction, il y a six mois.
Il estime que ces derniers ont «définitivement adopté le statut de victimes, alors qu'ils refusent systématiquement de travailler pour des entreprises autres que le quatuor d'or des filiales de Sonatrach, à savoir l'ENSP, l'Enafor, l'ENTP ou Sonatrach DP, sinon rien».
Il reconnaît que l'administration n'a pas assez communiqué sur les changements positifs et les améliorations effectuées dans l'offre de formation professionnelle et de l'enseignement supérieur. L'évolution transparaît des solutions que le wali de Ouargla à décidé de proposer au gouvernement, du moins sa vision d'une solution drastique.
L'essentiel à retenir de la prestation du wali de Ouargla lors de sa conférence de presse mensuelle tenue jeudi est de «ne plus tolérer les rassemblements devant la wilaya et encore moins la séquestration de camions d'hydrocarbures». Saâd Agoudjil a décidé de recourir à la force publique et à la justice pour tout rassemblement «porteur de danger ou impliquant un trouble à l'ordre public».
A une question d'El Watan sur la situation des chômeurs placés en détention préventive suite à la séquestration de camions et blocage de route à Touggourt, le premier magistrat de la wilaya de Ouargla affirme que «la gestion du dossier de l'emploi est du ressort de l'administration et non pas des forces de l'ordre qui ont été réquisitionnées par mes soins pour couper court à l'escalade de violence provoquée par les chômeurs». Interrogé également sur son sentiment personnel vis-à-vis de cette tragédie humaine, Saâd Agoudji dit avoir «une compassion totale avec eux parce que je les sais manipulés».
Le wali soutient mordicus que l'offre est supérieure à la demande et que le chômage n'est pas un problème à Ouargla qui compte des chômeurs de luxe, très exigeants en matière de salaires et d'avantages. Des chômeurs qui refusent de s'engager dans une démarche de développement personnel et d'amélioration de la qualification, alors que le secteur de la formation professionnelle a littéralement triplé son offre.
Transparence
Quatre mesures ont été prises par le wali de Ouargla pour en finir définitivement avec le malaise des chômeurs de Ouargla. Proposées à l'appréciation des ministres de l'Emploi et de l'Energie, il s'agit en premier lieu de la gestion transparente des offres d'emploi et des affectations des demandeurs d'emploi via le site web de l'Agence nationale de l'emploi.
Cette mesure, dite du médiateur électronique, signe la fin de l'affichage mural des offres d'emploi et des déplacements vers les guichets de l'AWEM et leur lot d'attente, de tension et de violence.
La seconde mesure concerne la suppression pure et simple des tests d'embauche. S'il répond au profil demandé par l'entreprise, le demandeur d'emploi inscrit sur la base de données de l'ANEM est directement affecté par le logiciel informatique à l'offre d'emploi qui lui correspond. Cette mesure devra instaurer l'affectation du nombre exact de candidatures aux postes à pourvoir de sorte à supprimer la tendance actuelle qui veut que l'ANEM délivre des bulletins nominatifs à une dizaine de candidats quand l'offre de postes n'est que de cinq, par exemple.
C'est une cause directe des tensions et des protestations, puisque les demandeurs d'emploi étaient systématiquement refoulés par les entreprises ayant déjà reçu le nombre de candidats voulu. La troisième mesure concerne le comptage de l'ancienneté du diplôme et de l'inscription à l'Agence de l'emploi dans l'affectation des postes.
Quatrième et dernière mesure, tout demandeur d'emploi refusant le poste affecté par le logiciel informatique se verra blacklisté pour une durée d'une année et il ne pourra pas se porter candidat. Le wali a, par ailleurs, proposé en complément de ces mesures d'urgence une dérogation spéciale pour l'insertion dans le cadre du DAIP des jeunes filles titulaires de diplômes universitaire au sein de l'administration locale et l'élargissement du dispositif DAIP au secteur pétrolier, afin d'assurer un maximum d'embauche.


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