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Cité l'engrais (Bourouba) : Un quartier sans équipements publics
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Publié dans El Watan le 24 - 03 - 2016

La cité appelée communément L'Engrais, dans la commune de Bourouba, est complètement délaissée par les autorités locales.
Les habitants de ce quartier populaire, qui se trouve entre Haouch Hadda, à Bachdjarrah, et la cité Diar Djemaâ, dans la commune de Hussein Dey, déplorent, entres autres, l'absence d'aménagements, de commodités et d'équipements publics devant améliorer leur cadre de vie. Le quartier est un ensemble d'habitations difformes et mal agencées, ne répondant de surcroît à aucune norme urbaine.
Les îlots d'habitation sont entrecoupés de rues étroites qui, à partir de la route principale qui mène à Bachdjarrah, montent toutes et aboutissent à une éminence abrupte et escarpée.
Dans les entrailles de la cité «L'engrais», il n'y a pas de commodités, seuls les cafés grouillent de jeunes désœuvrés, aucune structure dédiée au bien-être des habitants n'a été construite. «Les autorités locales ont depuis toujours délaissé notre quartier. Il n'y a pas d'équipements publics, tels qu'un bureau de poste, une annexe pour l'état civil ou encore un centre de santé. Quant aux structures de loisirs éducatifs, elles sont inexistantes. Nos jeunes sont livrés à eux-mêmes», confient des habitants du quartier, réunis autour d'une table de billard installée à même le trottoir.
Hormis les interminables parties de foot qu'ils organisent de temps à autre, les jeunes du quartier n'ont aucun moyen de distraction. Concernant les aménagements urbains, le quartier en est totalement dépourvu. Il n'y a ni jardin public ni aire de jeux, «seul le revêtement de la chaussée en bitume a été réalisé par les autorités locales.
Même l'entretien de ce revêtement laisse à désirer, car la rue principale du quartier est complètement dégradée», assurent des habitants et d'ajouter : «Nous avons un marché couvert qui a été réalisé dans les années 1980. Aujourd'hui, il est complètement vétuste.»
S'agissant de la collecte des déchets ménagers, les habitants affirment que «les camions de l'APC ne passent pas de manière régulière et pas dans certaines rues. S'ajoute à cela le comportement de certains habitants qui jettent leurs déchets n'importe où et en dehors des horaires fixés par la municipalité».


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