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La crise se propage aux banques
Le niveau de leur liquidité ne cesse de baisser
Publié dans El Watan le 27 - 03 - 2016

La crise financière et budgétaire, née de la chute des prix du pétrole, se propage désormais au système bancaire national, même si, de l'avis de nombre d'experts, ce dernier demeure encore solvable de par son niveau de capitalisation.
Cependant, indiquent des sources proches des milieux financiers — hormis la Banque extérieure d'Algérie (BEA), dont le portefeuille est encore fort de la présence de Sonatrach —, pratiquement tous les établissements de la place bancaire locale sont en proie à l'amenuisement accéléré de leur liquidité, c'est-à-dire de leurs ressources financières.
Un constat que corrobore d'ailleurs, très explicitement, le discours tenu la semaine dernière par le gouverneur de la Banque centrale devant les membres de l'Assemblée populaire nationale (APN). Annonçant le retour des banques primaires, dès le mois d'avril prochain, au refinancement par le réescompte auprès de la Banque centrale, Mohamed Laksaci a ainsi mis en relief la tendance à la contraction des liquidités bancaires, constatée depuis le deuxième semestre 2014, à l'inverse de la situation datant de 2001, où les banques étaient en surliquidité.
Désormais, tranche le gouverneur de la Banque d'Algérie (BA), «les banques commencent réellement à recevoir leur part de choc externe», d'où la décision de revenir à «l'injection de liquidités dans l'économie» pour financer, selon ses dires, l'investissement et la PME.
Gelé depuis 14 ans au regard de la situation d'aisance et de surliquidité que connaissait jusque-là la place bancaire locale, le réescompte, c'est-à-dire l'octroi de financement par la BA aux banques primaires, refait donc surface, dans un contexte où le système financier dans son ensemble est appelé à diversifier ses ressources. Aussi, si le taux de réescompte — celui auquel les banques commerciales empruntent à la BA — devrait être révisé car figé à 4% depuis 2001, les taux pratiqués aux dépôts bancaires devraient également être améliorés pour capter davantage d'épargne.
Quoi qu'il en soit, bien que le recours au financement auprès de la BA s'apparente plus à «un retour à la normale», comme nous l'explique l'expert en finances Liès Kerrar, il n'en demeure pas moins que les banques de la place entrent effectivement en phase de tarissement rapide de leurs ressources. A fin septembre 2015, révèlent en ce sens les statistiques de la BA, la liquidité globale des banques s'est établie à 1828 milliards de dinars contre 2104,96 milliards à fin juin de la même année et 2730,88 milliards à fin décembre 2014.
Une baisse significative, que la BA impute essentiellement «au recul des dépôts du secteur des hydrocarbures en contexte de persistance du choc externe». C'est dire que la crise financière et budgétaire, qui du reste a pris une ampleur particulière depuis le début de l'année, commence effectivement à se propager au système bancaire.
Et c'est d'ailleurs en réaction à cette nouvelle situation que des exercices de simulation de risques, dits stress-tests, ont été menés au sein des banques. Une fois parachevés, vers la fin du mois en cours, ces tests permettront, selon la BA, de mesurer «le degré de résilience des banques face aux chocs externes» en contexte de baisse de liquidité.
Un contexte pour le moins défavorable que le Fonds monétaire international (FMI) n'a pas manqué de mettre en évidence dans sa dernière évaluation de l'économie algérienne, en appelant notamment la BA «à renforcer la gouvernance des banques publiques». Le secteur bancaire, relève en ce sens l'institution de Bretton Woods, «est dans son ensemble bien capitalisé et rentable, mais la persistance de faible prix du pétrole pourrait accroître les risques» sur sa solvabilité.


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