à la faveur de la création du Comité électrotechnique et de télécommunication algérien (CETA) en novembre 2006, notre pays devient un membre à part entière de la Commission électrotechnique internationale (CEI). En effet, cette institution a accepté récemment la demande de notre pays en qualité de membre de plein droit. C'est en tout cas ce qui ressort du bref point de presse qu'a animé hier M. Mohamed Chaib Aïssaoui, président du CETA, tenu au siège d'Algex. L'organisme algérien (CETA), qui est spécialisé dans toute activité normative dans les domaines de l'électricité, de l'électrotechnique et des télécommunications, a pour vocation principale, selon M. Aïssaoui, l'élaboration des normes sectorielles dans le domaine électrotechnique et les télécommunications. «Notre objectif est de favoriser le développement de la norme nationale, de la réglementation et de l'évaluation de la conformité dans son domaine en vue de promouvoir le libre-échange des marchandises, et la sécurité des biens et des personnes, ainsi que la protection de l'environnement», a-t-il laissé entendre. Selon la même source, le CETA est également considéré comme un espace par lequel tous les acteurs peuvent accéder à tout ce qui a trait à la normalisation. «Le CETA doit être dans son domaine de compétence le point d'accès de l'ensemble des acteurs responsables industriels et économiques de la normalisation aux travaux de normalisation nationaux et internationaux», précise-t-il. Concernant par ailleurs les missions assignées à cet organisme, l'orateur en a souligné plusieurs. Il s'agit, entre autres, de dynamiser la filière de normalisation électrotechnique et des télécommunications, en tant qu'organisme à activité normative actif dans les travaux techniques de la CEI et de l'UIT et ce, en collaboration avec l'IANOR. «On doit assister les autorités administratives dans l'élaboration de la réglementation», note-t-il plus loin. Et d'ajouter au passage que la création de cet organisme a permis à l'Algérie d'être le troisième pays africain à adhérer à la CEI, après l'Afrique du Sud et l'Egypte. S. B.