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Le principe du chat nu et l'absurdité du système économique
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Publié dans El Watan le 31 - 05 - 2016

Question qui n'est pas au baccalauréat : pourquoi le gouvernement veut-il limiter les importations alors que l'Algérie est dans une économie où l'on peut, en théorie, vendre et acheter ce que l'on veut ? Réponse : parce que les importateurs utilisent l'argent de la banque, donc celui de l'Etat.
C'est pour cette raison que Sellal vient d'expliquer que «l'Algérie peut encore tenir si elle limite ses importations à 30 milliards de dollars par an». Mais en parlant de «tenir», il a en fait vu le problème économique à l'envers. Prenons l'exemple d'un importateur de slips pour chats qui dépose une lettre de crédit à sa banque.
Comme il est officiellement interdit d'acheter des devises sur le marché, c'est la banque qui lui en donne, convertis à un taux arbitraire. L'importateur s'en va donc avec cet argent acheter sa marchandise pour la revendre ici, en dinars. Bilan de l'opération : c'est finalement l'Etat qui a payé des slips pour chats avec ses précieuses réserves de change. C'est toute l'absurdité du système, alors que dans une économie normale, l'importateur achète lui-même les euros ou dollars qu'il désire et s'en va acheter ce qu'il veut avec pour le revendre ici, le consommateur décidant en fin de course s'il achète ou pas. La solution à cette anormalité ? La convertibilité du dinar ou la possibilité officielle d'acheter des devises sur le marché parallèle pour payer ses importations. Car en économie, il est totalement illogique de limiter les ventes de produits qui sont demandés.
Et, au lieu de laisser l'offre et la demande se réguler, l'Etat algérien, seul acheteur au monde de slips pour chats, préfère utiliser ses devises pour payer ce que l'importateur, financièrement solide, pourrait payer lui-même. De fait, l'Etat se voit contraint de limiter les importations car la facture est pour lui. Après, c'est une question de morale : faut-il laisser les chats tout nus dans la rue ?


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