Le chef-lieu de Bouzeguène étouffe sous la pression des stations de fourgons desservant plusieurs localités. Au total, pas moins de dix stations occupent près de la moitié des espaces de la ville. Une anarchie indescriptible règne dans ces points de chute de plus d'un millier de fourgons venant de toutes les communes de la daïra et des dizaines de villages. La circulation routière devient intenable au chef-lieu avec un réseau routier qui n'arrive pas à contenir un parc automobile en constante augmentation. Le chef-lieu de la commune de Bouzeguène ne dispose que d'une seule voie et d'un réseau routier qui ne peut satisfaire les nouvelles exigences d'une population en croissance continue et d'un parc roulant impressionnant. «Le démantèlement des stations de fourgons est une urgence pour aérer toutes les artères de la ville et fluidifier la circulation. L'absence d'un plan de circulation dans la ville accentue davantage les difficultés des services de sécurité à mettre en place le règlement et à faire respecter le code de la route», suggère un élu. Le centre-ville est assailli tôt le matin par les automobilistes et dès 9 heures, la ville atteint le seuil de la saturation avec un flux quasi impossible à juguler. L'urgence d'une gare routière doit interpeller les autorités locales afin d'élaborer une étude, dégager un terrain en dehors de la ville et le financement nécessaire pour sa réalisation, espèrent les transporteurs de voyageurs.