La circulation automobile sur tout le réseau routier de la commune de Bouzeguène (Tizi Ouzou) est devenue infernale ; ceci, en plus de la disparition des trottoirs qui sont entièrement “grignotés” par les riverains de l'avenue Colonel Mohand-Oulhadj et du CW 251, sans la moindre réaction des pouvoirs publics. Des cratères géants, des lacs, des rigoles, des dos d'âne, des affaissements caractérisent tout le long des voies de communication et surtout le chef-lieu qui montre le visage d'une ville du moyen-âge. La ville étouffe sous une circulation anarchique et intense où la loi est celle du plus futé. Les autorités locales devraient expressément délocaliser les arrêts des fourgons qui créent une réelle anarchie dans la ville. Les taxis collectifs constituent également un réel danger tant qu'ils continuent à agir de la sorte, notamment avec leurs manœuvres intrépides au niveau des stations. La situation de pourrissement va crescendo et aucune solution en vue pour détendre l'atmosphère. Des bouchons incessants créent des tensions entre automobilistes et des altercations regrettables sous les yeux des badauds. La construction d'une gare est plus que jamais impérative pour désengorger la ville qui ressemble à un volcan menaçant. Un citoyen de Bouzeguène aurait proposé de louer son terrain de plus de 400 m2 pour l'usage d'un parking ou d'une station de fourgons, mais il n'a pas encore reçu de réponse. La vie à Bouzeguène est intenable. La dernière grève des commerçants pour remettre de l'ordre dans le réseau routier n'a rien apporté. La population ne sait plus à quel saint se vouer. Le quotidien des habitants alterne entre poussière en été et boue en hiver. À quand le bout du tunnel ?