Situé près du chef-lieu de Yattafène, le lycée de Souk El Had était un CEM avant de se convertir graduellement en lycée en 1988. Entre temps, l'éloignement et l'isolement ont fait surgir une panoplie de problèmes administratifs et pédagogiques dont l'instabilité du personnel. Aucun logement pour les enseignants ni à Tassaft ni à Akbil encore moins à Aïn El Hammam. Cela se répercute sur le rendement et influe négativement sur la scolarité des élèves. Aujourd'hui, le lycée a bénéficié d'un internat pouvant accueillir 80% des élèves qui, rappelons le, viennent de trois communes (Akbil, Yattafen et Iboudrarène), faisant un trajet de 4 à15 km par le biais d'un ramassage scolaire de plus en plus défaillant. Il faut aussi signaler les innombrables arrêts de cours dus aux intempéries. « Aujourd'hui, l'internat est une aubaine qu'il faudrait saisir pour améliorer les conditions de scolarité de nos enfants et aussi ne pas perdre de vue le suivi pédagogique de leurs enseignants », nous explique un parent d'élève. En tout état de cause, un deuxième bloc-dortoir a été fraîchement construit et doté de tous les moyens nécessaires pour recevoir dans un premier temps 320 élèves (filles et garçons) des villages les plus éloignés. « Souvent, évaluer mes propres élèves relève d'un grand exploit, puisqu'on ne se limite pas uniquement à la chose pédagogique, mais aussi doit-on s'imprégner des paramètres externes de différentes sortes », nous explique un professeur de physique. Avec cet internat, les élèves pourrons économiser leur énergie pour de meilleurs résultats scolaires.