En première réaction à son exclusion prononcée par le secrétaire général du PRA, dans les colonnes d'un confrère édité en langue nationale, le coordinateur local de ladite formation, Naâr Ebi Bakr, également membre du conseil national du parti et candidat à sa présidence, considère que son exclusion est illégale et ne repose sur aucune base ou référence légitime, précisant que la prise de ce genre de décision relève strictement du ressort du conseil national. Lors d'un point de presse tenu hier matin au siège du parti, M. Naâr révèle que sa position de soutien aux amendements apportés au projet de révision du code de la famille n'est pas la véritable cause de son « exclusion » par le SG du parti, mais plutôt l'enjeu de la présidence du parti. Selon le conférencier, sa position de soutien aux amendements contenus dans le code de la famille répond aux principes fondamentaux du PRA. Au sujet de ces amendements, M. Naâr explique que cette révision ne constitue en fait qu'un petit avancement vers la réhabilitation de la justice et la dignité. A propos de ces amendements, M. Naâr estime « qu'on ne peut parler d'amendements sans une levée définitive du tutorat et la consécration du droit de la femme au divorce. » Commentant la position du MSP vis-à-vis de ce projet de loi, le désormais ex-coordinateur local du PRA affirme que la formation d'Aboudjera Soltani fait dans la gesticulation politique. « Le MSP se lance dans l'offensif contre cette révision afin de négocier au mieux son quota de portefeuilles ministériels.