Le phénomène des locaux désaffectés ou abandonnés dans les blocs d'habitation de certaines cités à travers de nombreuses communes de la wilaya de Jijel, est devenu une source d'inquiétude pour les citoyens. Non exploités ou n'ayant pas trouvé preneur, ces locaux ne sont plus que des lieux de la délinquance et un repaire des désœuvrés. A Settara, une commune du sud-est de la wilaya de Jijel, des habitants de la cité 52 Logements se sont élevés contre cette situation et ont fait part de leur préoccupation. «On ne dort plus, des groupes de délinquants viennent très souvent passer la nuit dans les locaux se trouvant dans les blocs de notre cité, nous ne savons plus quoi faire, d'autant plus qu'aucune action n'a été entamée pour les chasser», affirme un habitant de cette cité située à l'entrée nord de la ville. Cette situation est également vécue dans d'autres villes, où des locaux demeurent ouverts et abandonnés. Saccagés par des jeunes désœuvrés, qui n'hésitent pas à défoncer leurs rideaux, ces garages représentent un véritable danger de par l'abri qu'ils offrent aux groupes de la pègre qui sévissent, la nuit, en milieu urbain. Le comble est qu'il n'est un secret pour personne que c'est dans ces locaux que ces groupes s'adonnent à leurs vices et consomment alcool, drogue et psychotropes en toute quiétude.