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«L'OPEP ne prend de décision qu'en réunion officielle»
Abdelmadjid Attar. expert et ancien PDG de Sonatrach
Publié dans El Watan le 20 - 09 - 2016

- A quelques jours de la très attendue réunion de l'OPEP à Alger, la perspective d'une décision concrète pour stabiliser le marché pétrolier semble s'éloigner. Qu'en pensez-vous ?
Les premières déclarations des membres de l'OPEP et les actions de M. Boutarfa ont constitué des signes positifs ayant permis une légère remontée vers 50 dollars, mais cela ne pouvait pas suffire car le marché pétrolier n'est plus du ressort de l'OPEP. Il y a encore trop de pétrole sur le marché et seul un gel de la production des pays OPEP et certains non-OPEP (Russie et Mexique surtout) sur une durée d'un an minimum, peut stabiliser le prix autour de 50 dollars.
Tant que la réunion informelle OPEP-non OPEP n'a pas eu lieu, rien n'est gagné. Ajoutez à cela la déclaration du secrétaire général de l'OPEP qui vient de dire qu'aucune décision ne sera prise à Alger et qu'il faudra attendre une réunion extraordinaire. Fallait-il vraiment qu'il le dise ? Bien que ce soit évident : l'OPEP ne peut prendre de décision qu'en réunion officielle. C'est une maladresse qui ne rend pas service à des pays comme l'Algérie.
- Hormis un éventuel accord de gel de production entre l'Arabie Saoudite et la Russie, quels peuvent être les scénarios plausibles pour une possible remontée des prix à court terme ?
La réunion d'Alger permettra, je l'espère, à tous les producteurs de pétrole et de gaz de se rendre compte que la scène énergétique mondiale évolue vers une nouvelle ère, à travers une transition profonde qui va bouleverser non seulement la parité des ressources énergétiques, mais aussi les modèles de consommation et, par conséquent, les prix de ces ressources.
Il n'y aura certainement pas de décision de réduction des niveaux de production ni cette fois-ci à Alger ni lors d'une éventuelle réunion extraordinaire de l'OPEP, mais tout indique que les concertations aboutiront à la nécessité d'une réunion extraordinaire pour au moins geler le niveau de production. Autrement, je ne vois pas comment les pays de l'OPEP ou non-OPEP vont s'en sortir puisque les paramètres influant le marché leur échappe à tous.
- Les derniers rapports de l'AIE et de l'OPEP écartent plutôt les perspectives d'un rééquilibrage du marché pour début 2017. Faut-il s'attendre à une nouvelle rechute des prix en-deçà des 40 dollars ?
Je pense qu'en ce moment, les plus gros producteurs à savoir la Russie, l'Arabie Saoudite, et les USA ne sont pas très loin du maximum de leurs capacités de production. Produire plus nécessitera de gros investissements non disponibles actuellement, et cela ne servira à rien au point de vue recettes. Seule quelques pays de l'OPEP comme l'Irak ou l'Iran, ou encore non-OPEP, notamment en Asie centrale (gisement de Kashagan au Kazakhstan) sont capables d'augmenter leurs productions de façon significative au prix actuel du baril.
Mais le feront-ils au risque de voir les prix dégringoler encore plus ? A mon avis, nous sommes dans une fourchette de prix d'équilibre entre 40 et 50 dollars pour encore une année, le temps que la demande — qui croît quand même d'environ un million de baril/jour — rejoigne l'offre. La suite dépendra un peu de l'OPEP, mais aussi de l'état de santé de l'économie mondiale qui est en «convalescence».


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