Les licenciés en économie, psychologie, sociologie, planification, statistiques...n'enseigneront plus dans le cycle primaire. Le ministère de l'Education nationale a décidé d'interdire aux titulaires de licences, entre autres, en économie, statistiques et sociologie, l'accès à l'enseignement dans le cycle primaire. La tutelle n'a gardé que quatre spécialités permettant aux diplômés de s'inscrire au concours de recrutement, à savoir: littérature arabe, histoire et géographie, philosophie, psychologie éducative. Les contractuels de l'enseignement primaire, pour leur part, seront confrontés au problème du non-renouvellement de leur contrat à la prochaine rentrée scolaire. «Plusieurs spécialités ont été supprimées des concours de recrutement prévus cette année et qui auront lieu à la mi-septembre prochain», a indiqué une source. Du coup, les licenciés en économie, psychologie, sociologie, planification, statistiques etc., seront désormais exclus de ces concours, selon la même source.. En outre, les enseignants contractuels diplômés des spécialités ayant été supprimées du concours n'auront pas la possibilité de renouveler leur contrat cette année. «C'est ce qui a provoqué l'ire d'un bon nombre d'entre eux car ils seront congédiés en raison de la suppression de leurs spécialités», regrette, dans une déclaration à un confrère, Mme Meriem Mâarouf, présidente du Conseil national des enseignants contractuels. En ce qui concerne le cycle secondaire, l'interlocutrice a souligné que «l'instruction permettant aux détenteurs de master d'enseigner dans les lycées n'est toujours pas entrée en vigueur». Sur sa lancée, Mme Maârouf a indiqué que le secrétaire général du ministère de l'Education nationale, Boubaker Khaldi, avait affirmé, lors d'une précédente réunion que «la promotion des détenteurs de master dans les spécialités requises n'est pas encore sortie. Cependant, seuls les détenteurs de licence de fin d'études sont admis à ces concours». Par ailleurs, la présidente du Conseil national des enseignants contractuels a tenu à préciser pour sa part, que «ces concours ne sont pas sollicités par les contractuels à la recherche d'un emploi au regard de ce qui s'est passé l'année dernière où l'on n'a pas pris en considération leur expérience, comme le leur avait promis le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid». Pour rappel, les enseignants contractuels avaient demandé à la tutelle et au premier responsable du secteur de prendre en compte leurs années d'expérience en les distinguant des candidats fraîchement licenciés.