Des enseignants du département des sciences de l'information et de la communication ont organisé, hier, un sit-in pour dénoncer la décision de réintégration d'un enseignant suspendu depuis l'année dernière. La majorité du corps enseignant s'oppose à cette réintégration «mettant en danger la stabilité du département». Ils ont demandé à la tutelle et aux responsables de l'université Oran 1 de prendre leurs responsabilités pour éviter des conflits au sein du département : soit en réintégrant l'enseignant dans un autre département ou en le mettant à la disposition de l'administration, tout en faisant un rappel des nombreux griefs contre l'enseignant depuis sa nomination au sein du département. Les protestataires comptent observer une grève si leur doléance n'est pas prise en charge par la tutelle. A noter que la décision de recourir à cette action au sein de l'université des sciences humaines et sciences islamiques a été prise après plusieurs pétitions des enseignants adressées à la tutelle depuis une année, mais en vain. Ils rappelèrent également que l'enseignant concerné a été traduit devant la commission de discipline suite à ses lettres diffamatoires contre ses collègues. La justice l'a inculpé dernièrement pour «dénonciation calomnieuse» en attendant qu'elle statue sur une autre affaire concernant des accusations de corruption et pots-de-vin lancées contre le chef du département des sciences de l'information et de la communication dans une lettre envoyée à tous les responsables de l'université avec son cachet.