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« Nous n'avons pas reçu de quota de vaccins des deux lots suspects»
Ameur Benaïssa. DSP de la wilaya de Ghardaïa
Publié dans El Watan le 16 - 10 - 2016

Non, je ne vaccinerai pas mon bébé tant que je n'aurai pas de garanties suffisantes qu'il n'y a aucun danger à lui en inoculer ».
Ce n'est pas n'importe qui, qui nous lance cette phrase lourde de sens, mais quand même une infirmière qui travaille au complexe mère- enfant « Gueddi Bakir » de Ghardaïa. Et elle n'est pas la seule, un directeur, membre de l'exécutif de la wilaya de Ghardaïa, nous a avoué que son épouse, universitaire de formation, s'est farouchement opposée à ce que son bébé soit vacciné. « Elle n'est pas rassurée par toutes les informations rapportées à ce sujet, surtout les derniers décès de nourrissons à Rouiba, Larbââ et maintenant à Saïda dus, selon les informations, au vaccin Pentavalent.
Je ne suis pas à arrivé à la convaincre et notre bébé de deux (2) mois reste toujours sans vaccin ». Pour en être édifié sur ce point, nous avons été reçus par Ameur Benaïssa, le directeur de la santé et de la population de la wilaya de Ghardaïa, accompagné de son chef de service prévention, le docteur Bensalah Selt. « Je tiens d'abord à informer la population qu'en application des instructions de notre tutelle, nous avons retiré tout le stock du vaccin Pentavalent. Aussi, j'insiste sur le fait que la wilaya de Ghardaïa n'a pas été destinataire dans ses quotas, d'une partie des deux lots (N° 220103915 A et M 50522), qui restent suspects dans le décès, en juillet, des deux nourrissons vaccinés dans une clinique privée de Rouiba. »
Pour rappel , une véritable psychose au vaccin pour nourrisson (Pentavalent), importé d'Inde et nouvellement introduit en Algérie, s'est emparée de toutes les mamans, inquiètes pour leurs nouveaux nés, en attente de leurs vaccinations. Selon les spécialistes, le vaccin Pentavalent, fournit une protection aux enfants contre cinq maladies mortelles : la diphtérie, la coqueluche, le tétanos, l'hépatite B et l'haemophilus influenzae de type B. d'après plusieurs sources médicales, « avant d'être validé par les autorités sanitaires dans plusieurs pays, ce vaccin avait fait l'objet de vifs débats dans la communauté médicale et scientifique à l'étranger.
Certains spécialistes européens avaient carrément appelé à son invalidation. D'autres estimaient qu'il était sans danger sur la santé des nourrissons. L'organisation humanitaire Union Démocratique des Peuples (PUDR), à travers une enquête menée dans deux localités en Inde, avait déclaré en 2013 que le vaccin « meurtrier » Pentavalent (= 5 vaccins en un) a tué au moins huit nourrissons. Alors que beaucoup d'autres ont eu la santé gravement endommagée.
Cette organisation s'est interrogée, à maintes reprises, sur la nécessité d'administrer ce genre de vaccin « non nécessaire et dangereux ». Juste après la mort des deux bébés, le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a régi par un communiqué de presse. Le département de Mohamed Boudiaf a, en effet, décidé d'ouvrir une enquête. Les parents des deux bébés demandent que la vérité éclate. Leurs espoirs reposent désormais sur l'enquête ouverte par le ministère de la Santé. Ils espèrent surtout qu'elle se fera dans la transparence. « Dans le cadre du dispositif de surveillance de la vaccination de routine, il a été enregistré le décès de deux nourrissons âgés de deux mois dans une clinique privée à Rouiba, après leur vaccination au Pentavalent », a noté le communiqué du ministère, précisant que cinq autres nourrissons ayant reçu une dose du même flacon de vaccination « n'ont manifesté aucun signe indésirable ».
Le ministère affirme avoir « immédiatement » dépêché une équipe d'experts sur les lieux afin de « mener les investigations épidémiologiques nécessaires », précisant que les premiers résultats « font ressortir que les deux cas de décès n'ont aucun lien avec le vaccin et qu'une autopsie a été ordonnée à l'effet de déterminer les causes exactes ayant entraîné ces deux décès et ses conclusions seront ultérieurement rendues publiques ». Selon la même source, le vaccin utilisé en Algérie et destiné aux nourrissons est « qualifié et homologué » par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Depuis, deux autres nourrissons sont décédés après avoir reçus le même vaccin, l'un à Larbâa (périphérie d'Alger) et l'autre, un bébé de sexe féminin, âgé à peine de deux mois la semaine dernière, à la maternité Hamdane Bakhta de Saïda.


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