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Crise en Algérie, miser sur la résilience et l'intelligence économique (1re partie)
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Publié dans El Watan le 19 - 10 - 2016

Suite à la contraction des ressources financières du pays et aux signes d'un ralentissement économique, de nombreuses réflexions stratégiques se sont multipliées ces derniers temps.
En effet, l'Algérie a perdu un peu plus de 50% de ses revenus et a un sursis d'environ quatre années. Si les réformes qualifiées d'urgentes ne sont pas lancées durant ces quatre années, il y a risque d'une crise économique en Algérie, selon les experts de ce domaine, dont M. Babes, président du Conseil économique et social, qui a dit que «si l'on ne fait rien pour passer à autre chose, ce sera la catastrophe» (voir quotidien Liberté du 25 novembre2015).
Dans ce contexte économique de plus en plus perturbé et instable, caractérisé par les tensions économiques inhérentes à la globalisation, les interrogations sur les perspectives de croissance se sont aussi multipliées afin de contribuer à la rédaction d'une nouvelle feuille de route stratégique. Ce besoin d'innovation en gouvernance implique l'appropriation de nouveaux modèles de fonctionnement et de comportement et de nouveaux leviers de transformation et de développement, tels que la résilience et l'intelligence économique (IE).
Le retour d'expérience est une démarche d'IE, qui vise à identifier les connaissances des économies et des organisations et à développer des méthodes pour les capitaliser et les partager. Et donc, quel est le meilleur retour d'expérience de pratique de résilience et d'IE ? L'économie turque, qui a fait preuve de résilience dans des circonstances très défavorables, surtout pour un pays dépendant grandement de la bonne santé des pays de l'UE, en est un, notamment pour ses remarquables résistances ces dernières années à divers chocs externes et internes.
On évoque souvent le modèle de croissance turc, avec son boom économique et son émergence sur la scène mondiale en tant qu'acteur global, qui suscite un très vif intérêt auprès des experts en résilience et en IE. Ce modèle est proposé en tant que voie d'avenir et modèle explorable vers lequel il est recommandé de se diriger. Alors que les économies européennes font face à une crise sans précédent qui pèse toujours sur leur croissance, leur voisin turc fait preuve d'une vigueur économique qui a de quoi laisser rêveur.
Ce pays, qui, après des années de marasme, a réussi un miracle économique auquel personne ne s'attendait. La recette de cette réussite vient probablement d'un gouvernement technocrate et pragmatique en matière économique, capable de rupture, et des réformes radicales, privilégiant le secteur privé et l'esprit d'entreprise. Pourtant, ce pays a intrinsèquement peu d'atouts, puisqu'il ne dispose ni de ressources naturelles ni humaines comme la Chine, le Brésil ou l'Inde.
La richesse du modèle économique turc tient dans sa capacité à se réformer et surtout à s'adapter à la mondialisation. Les années 90 sont considérées comme des années noires en Turquie, où tout semblait bloqué, et où la population, très jeune et en constante augmentation, qui plus est, de plus en plus urbaine, ne voyait pas beaucoup d'autres perspectives que l'émigration, principalement en Allemagne. Le chômage, surtout chez les jeunes, constituait une menace pour l'ordre social et alimentait les idées extrémistes. En 2001, la Turquie a connu la crise la plus grave de son histoire récente, qui a rudement mis à l'épreuve de nombreux citoyens turcs.
Elle a entraîné une situation difficile pour le gouvernement : une crise financière symbolisée par une inflation galopante (53,46 %). Une dévaluation permanente de la livre turque qui ne permettait de juguler ni déficit ni baisse des taux de production. La dette atteignait plus de 81% du PIB. Des pans entiers de l'économie (textile, électroménager, électronique,...) subissaient une nouvelle et rude concurrence venue d'Asie, principalement de Chine, ce qui avait pour conséquence douloureuse la perte de plus d'un million d'emplois et de plus de 27 000 entreprises.
Aussi, le terrible tremblement de terre d'Izmit en 1999 (20 000 morts), a révélé la vulnérabilité de l'économie turque face à des chocs exogènes importants. Par ailleurs, des 19 plans du FMI depuis 1961, aucun n'avait été respecté. Afin de remédier à cette situation désastreuse, deux acteurs- clés ont piloté les programmes de réforme. Le premier était Kemel Dervis, ancien vice-président de la Banque mondiale, ex-n°1 du PNUD et ex-troisième plus important fonctionnaire de l'ONU. Il a été appelé à la rescousse en mars 2001 en tant que ministre des Affaires économiques et des Finances.
Grâce à ses mesures et aussi à ses contacts, il a pu obtenir des prêts à hauteur de 17 milliards de dollars du FMI. Il lança un vaste plan de mesures visant, entre autres, à recapitaliser les banques turques, à contenir la spirale inflationniste, à privatiser certaines sociétés publiques, à moderniser la Fonction publique et à relancer les exportations. Il avait également réussi à gagner la confiance des investisseurs étrangers, pour qui il était le garant de la stabilité de l'économie turque. Mais ce 1er acteur a démissionné un an après de son poste, fragilisant encore un peu plus le gouvernement de l'époque.
Cependant, quoique la volonté politique existait à cette époque, de même que les compétences nécessaires à la réduction des risques, la capacité de mise en œuvre de politiques concrètes, ou bien des réformes, faisaient encore défaut, car ces initiatives gouvernementales ont eu peu d'effets sur le terrain en ce temps. Le deuxième acteur était Recep Tayyip Erdogan, qui a compris que l'intérêt de la notion de résilience est de coupler la capacité de résistance avec celle d'adaptation. La notion de résilience questionne donc la notion de durabilité du concept de développement durable et pourrait l'élargir, voire la compléter.
Il a décidé donc de faire du développement durable la marque de sa nouvelle stratégie. Celui-ci est entendu au sens de la recherche permanente d'un équilibre dynamique entre objectifs économiques, sociaux et environnementaux. Ce choix part du constat qu'aucun progrès durable ne peut être obtenu dans un des quatre axes prioritaires des stratégies actuelles de développement (croissance durable et partagée, lutte contre la pauvreté et les inégalités, préservation des biens publics et promotion du droit et de la stabilité), si on laisse par ailleurs perdurer des déséquilibres majeurs dans les autres axes. Il a compris aussi que la faiblesse la plus importante de l'économie turque était l'absence d'investissements directs étrangers (IDE) et que les solutions aux problèmes passent sans aucun doute par une refonte des systèmes et la mise en place de nouveaux modèles et nouveaux mécanismes, avec comme seul repère la croissance.
Mais, comment ce diplômé de la faculté des sciences économiques et de gestion de l'université d'Istanbul, sans connaissance des langues étrangères, est devenu un chef charismatique, un architecte du boom économique de son pays et de son émergence sur la scène mondiale en tant que modèle régional et acteur global, profondément aimé par la grande majorité de la population et ainsi il a pu remporter plus de sept scrutins consécutifs à partir de 2002, avec un score à chaque fois plus élevé ?
Tout a commencé quand il a décidé de participer aux élections municipales d'Istanbul du 27 mars 1994. Ayant suscité quelques craintes et suspicions, il était non seulement interdit d'antenne à la radio et à télévision, mais surtout violemment critiqué par les journaux et les chaînes de TV qui, par contre, font campagne pour ses adversaires.
Sa première priorité était alors de réorganiser la vie chaotique de cette grande mégalopole cosmopolite et multiculturelle, ce géant démographique situé sur les continents asiatique et européen. Pôle d'attraction de la Turquie, Istanbul figure parmi les 25 villes les plus peuplées au monde avec ses 12 millions d'habitants (actuellement 14 millions) sur une superficie de 5000 km². Elle est restée la véritable capitale économique, financière et culturelle de la Turquie, témoin de flux de migration importants. Se présentant comme la ville la plus industrialisée de Turquie, Istanbul concentre plus de la moitié des services financiers du pays et possède un secteur tertiaire qui compte pour environ les deux tiers de son économie.
Le PIB d'Istanbul comptait pour un quart du PIB national. Il souhaitait en faire une métropole de rang international, une ville au cœur de la mondialisation. Alors il transforma la section d'Istanbul de son modeste parti en puissante machine électorale. La direction provinciale était le cerveau vers lequel confluent toutes les informations et d'où partent tous les ordres. Chaque militant doit recueillir auprès de la population des informations sur les problèmes les plus pressants et les faire remonter à la direction municipale. Il constitua alors deux groupes distincts d'académiciens et chaque groupe n'était pas au courant de l'existence de l'autre.
Ces deux groupes d'académiciens (la Turquie comptait 50 000 académiciens en 1998) devait analyser chaque problème avec les méthodes les plus modernes et proposer les solutions concrètes les plus modernes aussi. En pleine campagne électorale, Erdogan fut accusé par un grand quotidien turc de détenir plusieurs biens immobiliers acquis illégalement. Mais sa contre-attaque fut immédiate, et ce, en exigeant une confrontation électorale télévisée.
Au cours de ce débat télévisé (un précieux droit de réponse qui tomba du ciel), il reconnaît être propriétaire d'un lot de terrain uniquement, sur lequel il a construit une maisonnette non encore régularisée à cause de la bureaucratie, comme c'était le cas de 65 % des logements d'Istanbul, et pour lesquels il a promis une régularisation rapide. Il présenta son programme électoral, et quel programme ? Ce programme citait en détail les problèmes d'Istanbul avec les solutions idoines minutieusement préparées par les académiciens.
En conséquence, Erdogan fut élu en 1994 maire d'Istanbul et ses opposants lui concèdent plusieurs belles réussites : les coupures d'électricité ou d'eau se font rares et ses grands projets d'infrastructures, comme le métro, sont réalisés et mis sur rail comme promis dans sa campagne. Il est vrai qu'Istanbul, poumon économique du pays, respirait la prospérité et la réussite durant son mandat. On lui doit également l'amélioration des moyens de circulation entre les deux rives du détroit. A cheval entre l'Asie et l'Europe, cette ville est devenue la vitrine d'une Turquie en pleine croissance.
D'un autre côté, Erdogan a compris que seule une approche lucide et responsable, inspirée des principes de l'IE en tant que levier d'actions, permet de maîtriser son environnement externe, anticiper son évolution et apprendre à utiliser à son avantage les règles et les mécanismes de la mondialisation. En effet, la mondialisation et l'accélération des échanges ont considérablement multiplié le nombre des combinaisons possibles d'affaires, bonnes comme mauvaises. L'insertion dans la globalisation économique a engendré une mutation des modes de gouvernance, notamment urbaine, et des logiques qui les régissent.
Confrontées à la nécessité de posséder des compétences toujours plus complexes et de plus en plus pointues et à l'urgence de répondre aux défis de l'urbanisme et aux besoins grandissants des populations, les villes ont besoin de profiter de l'échange d'expériences et gérer ainsi leur développement avec une efficience accrue. Pour cette raison, Erdogan a organisé la conférence de l'ONU sur les établissements humains (Habitat II) à Istanbul en juin 1996. Cette conférence, qui faisait suite au sommet de la Terre de Rio (juin 1992), avait pour principal objectif de définir les moyens de stimuler le développement durable au niveau mondial.
Lors de ce sommet, la Turquie a fait valoir ses atouts stratégiques et Erdogan, profitant de la présence de 25 000 participants du monde entier, avait actionné son dispositif d'IE à plein régime pour développer des réseaux et mettre en œuvre des structures et des processus de veille et d'échange d'expériences dans le domaine du développement local. Il a fait de même en organisant également en 2004 la 2e conférence de l'OCDE (34 pays) des ministres en charge des PME consacrée au thème «Promouvoir l'entrepreneuriat et les PME innovantes dans une économie mondialisée».
Avec un mode de gestion à très court terme et spectaculaire, Erdogan entreprenait la construction de nombreuses infrastructures, dont l'adduction d'eau, les réseaux d'égouts, les lignes de tramway et de métro, les passages souterrains, les tunnels, les logements sociaux, les espaces et structures de loisirs, qui ont amélioré considérablement la vie des habitants. Mais sa toute première décision était de créer des droits sociaux, dont la gratuité du transport et plusieurs autres services pour les handicapés, car, quand on veut redynamiser une chaîne, c'est par le maillon le plus faible qu'on commence.
En outre, l'idée centrale était que l'ordre juridique doit régner dans la ville, c'est-à-dire que la réglementation doit être aussi fine et précise que possible, et ce, pour gérer la cité et la vie de ses habitants. Avant le mandat d'Erdogan, la municipalité d'Istanbul avait un déficit de 2 milliards de dollars et plusieurs cadres étaient en prison à cause de la mauvaise gestion ou des affaires de corruption, en plus des querelles politiques régulières.
A la fin de son mandat, cette même municipalité avait un excédent de quatre milliards de dollars, en plus des quatre milliards de dollars d'investissements directs étrangers (IDE) comme un accomplissement formidable. Le problème de la gestion des déchets municipaux (8 000 tonnes par jour en 1994) était l'un des problèmes cruciaux auxquels étaient confrontées les autorités municipales d'Istanbul.
Les déchets constituaient une menace pour la santé humaine (cancer, asthme...) et l'environnement, principalement pour les populations voisines des décharges publiques. Convaincu que les déchets devaient désormais être traités comme de vraies ressources, plusieurs projets ont été réalisés pour leur valorisation avec les procédés les plus modernes. Ainsi, la valorisation des déchets triés permettait leur recyclage. Une autre partie faisait l'objet d'une valorisation énergétique pour obtenir le biogaz, qui, désormais, est utilisé pour l'éclairage public, notamment, et servir de combustible pour les chaufferies et l'industrie.
La valorisation agronomique favorisait le retour au sol de la matière organique comme élément fertilisant pour restaurer la qualité du «patrimoine sol». On peut en citer quelques formidables accomplissements : le pourcentage d'eaux usées traitées est passé de 11% en 1994 à 95% en 2004 et à plus de 90 % ces dernières années. Ce programme qui gère les ressources en eau a remporté en 2007 le Prix de la meilleure technologie face à 280 autres projets dans la catégorie «gestion géospatiale des ressources d'eau» à Los Angeles.
On se demande pourquoi on ne réalise pas un tel projet en Algérie, surtout que le Haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité a dit attendre de tels projets (voir son interview dans El Watan du 17 septembre 2015). Erdogan fut nommé Premier ministre en 2003 et en tant que deuxième acteur, il poursuivit le processus de réformes déjà entamées par son prédécesseur, mais cette fois-ci avec plus de pragmatisme, et ce, notamment pour une adhésion potentielle à l'UE (devenue par la suite un mirage), laquelle serait un élément catalyseur de cette quête, sans faire l'impasse sur les nombreux défis auxquels la Turquie devait faire face (chômage élevé, perte de compétitivité des entreprises turques, ...). Tout compte fait, le pilier le plus important dont il va doter son pays, c'est une stabilité économique et aussi politique qui lui faisait cruellement défaut depuis plusieurs années et c'est pour cela qu'il bénéficie d'une longévité politique inédite.


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