Le nombre de femmes travaillant dans les exploitations agricoles de la wilaya dépasse les 800. Cette déclaration a été faite par le président de la Chambre d'agriculture à l'occasion de la Journée mondiale de l'alimentation, coïncidant avec la Journée mondiale de la femme rurale, célébrée le 16 octobre. Selon le même interlocuteur, la femme rurale active dans plusieurs filières agricoles, dont le maraîchage, l'arboriculture fruitière, l'apiculture, l'aviculture et l'élevage bovin. «Le travail de la femme rurale dans le domaine de la terre contribue à améliorer la situation des familles et de participer efficacement à l'économie nationale», a-t-il ajouté. Ces femmes activent, notamment, dans les zones montagneuses et dans les localités de Gdyel, Aïn El Kerma, Tafraoui et Boutlélis, entres autres. Selon des chiffres communiqués fin 2015 par la Chambre d'agriculture, la femme rurale contribue à hauteur de 20% dans la production agricole globale de la wilaya d'Oran. Les travailleuses de la terre respectent le parcours technique, surtout en céréaliculture, en dépit des moyens matériels et des intrants coûteux que nécessite cette filière, à l'instar des engrais, le matériel de labour profond, l'adoption de la qualité de semence. La promotion de l'activité de la femme rurale est due essentiellement à la mobilisation du mouvement associatif qui accompagne le développement rural et qui a joué un rôle important dans la sensibilisation de la femme rurale et lui a permis de sortir de son isolement. Mais le problème des femmes rurales est qu'elles ne bénéficient pas des dispositifs de l'Etat pour de nombreuses raisons. Souvent, parce qu'elles ne sont pas au courant de leur existence. Et même quand elles le sont, elles ne peuvent pas y prétendre pour des raisons de mobilité, d'éloignement, et de procédures compliquées.