Algérie Poste, une entreprise familiale ? L'entreprise publique Algérie Poste, issue de la restructuration des Postes et Télécommunications, prend actuellement l'allure d'une entreprise familiale privée, sans que cela n'émeuve les responsables concernés. En effet, le conseil de direction de cette entreprise publique regroupe, outre la directrice générale, son frère en qualité de directeur du patrimoine, son beau-frère, directeur de filiale et le frère de son beau-frère, directeur des affaires juridiques. Au niveau des structures, les cousins de la directrice générale se taillent la part du lion en matière de postes de responsabilité. Le bilan de cette entreprise est, par ailleurs, approuvé chaque année avec des réserves qui portent sur l'absence d'inventaires censés être élaborés par le directeur du patrimoine. Mais rien n'est fait pour lever ces réserves. Cette situation n'a suscité aucune réaction officielle de la part de la tutelle qui semble ignorer tout ce qui se passe à Algérie Poste ! A-t-on mesuré la pertinence d'un tel état de fait ? Origin'al Alger Un protocole d'accord a été signé hier entre l'association Ouled El Houma, représentée par son président M. Bergui, et l'association Origin'al de Bonneville-sur-Marne (France), représentée par son président, M. Ziriat. Ce protocole porte sur les échanges de jeunes des deux rives de la Méditerranée. Une manifestation prévue en janvier 2007 regroupera plusieurs associations d'Ile-de-France. Selon M. Ziriat, « cette initiative vise la mise en valeur de la culture algérienne dans toute sa diversité de même qu'elle tend à rapprocher les jeunes beurs de leur pays d'origine ». Pour M. Bergui, qui a à son actif plusieurs opérations de ce genre, le but recherché est de lancer des passerelles entre les deux rives de la Méditerranée et de fructifier les échanges juvéniles. Il est à noter qu'à l'initiative d'Ouled El Houma, de nombreuses associations françaises viendront en mars 2007 en Algérie. Des cadres sportifs de Béjaïa crient au scandale Dans une correspondance adressée au ministre de la Jeunesse et des Sports, Yahia Guidoum, les techniciens issus de la Ligue de wilaya de Béjaïa n'ont pas caché leur colère lorsqu'ils ont appris qu'aucun membre de leur wilaya ne figure sur la liste nominative des experts, concoctée par la tutelle via la Fédération d'athlétisme. A la veille de l'assemblée générale de la FAA, le 9 novembre, des entraîneurs d'athlétisme et des cadres de Béjaïa crient au scandale et dénoncent vigoureusement le dédain et le mépris affichés par la FAA à l'encontre d'une wilaya considérée comme « le deuxième pôle de développement de la discipline en Algérie et de ce fait mérite une meilleure considération ». Par ailleurs, on laisse entendre que certains candidats au poste de la présidence de la FAA ont déjà un lourd contentieux avec cette même Ligue de wilaya. Notons aussi que Badreddine Belhadjoudja, Kamel Benmissi et Amar Bouras sont les trois prétendants au poste de président de la Fédération algérienne d'athlétisme. Inexplicables coupures d'électricité à Blida Comme d'habitude, les quartiers du piémont de Blida, Rmel, Derdara et Mimèche continuent de souffrir des coupures électriques fréquentes et souvent inexplicables. « Qu'il vente, qu'il pleuve ou qu'il fasse chaud, il n'y a aucune différence : à chaque fois, il y a des coupures. Aucune explication ne nous est donnée », explique un habitant. S'agit-il de pannes ? De délestage ? Vendredi soir, les citoyens qui avaient appelé au 025 41 02 62, numéro de dépannage, étaient surpris d'entendre que la ligne était en dérangement. Curieux, non ? Parfois, quand ce numéro est compsé, il faut attendre que le fonctionnaire de Sonelgaz réponde. Et là, il faut être patient et recomposer le numéro plusieurs fois avant d'entendre une voix au bout du fil. Pourquoi ces pannes ? Parfois deux à trois coupures par jour. Et cela dure depuis des années. Comme quoi, le service public se porte... très bien.