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Le naufrage peut-il être évité ?
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Publié dans El Watan le 14 - 11 - 2016

L'année 2017 sera notre dernière chance», a averti le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, devant les walis réunis à Alger samedi et dimanche, à l'occasion de la traditionnelle rencontre walis-gouvernement.
Cet aveu, fait sur un ton empreint de gravité et de menace, trahit le discours officiel faussement optimiste relayé depuis le début de la crise, laissant croire que l'Algérie est parée pour faire face à la crise grâce aux réformes économiques actées dans le nouveau modèle économique adopté par le gouvernement. L'Algérien à qui les autorités ne cachent désormais plus les dures réalités auxquelles il doit se préparer dans les mois à venir ne sait plus où est la vérité dans ce tableau en demi-teinte, où se mêlent optimisme et mauvais présages pour l'avenir du pays. En reconnaissant que l'année prochaine sera une année décisive pour l'économie algérienne en vue d'amorcer son décollage qui lui permettra d'amortir le choc pétrolier, le Premier ministre admet indirectement que la réactivité du gouvernement durant ces deux années et demie de crise n'aura pas produit ses effets. Ceci pour ne pas parler d'échec que suggère explicitement la sentence grave de M. Sellal prédisant l'apocalypse en 2017 si les consciences ne se réveillent pas.
Ce qui signifie que le pays a perdu presque trois précieuses années à faire du surplace, de la politique politicienne, en cachant d'abord la vérité au peuple, affirmant que l'Algérie est suffisamment forte pour faire face à l'adversité avant de reconnaître que l'avenir suscite beaucoup d'inquiétudes. Pendant ce temps, le pays a continué à vivre de ses réserves de change et du Fonds de régulation des recettes (FRR) fortement sollicités sans que cela n'ait impacté l'économie nationale et l'investissement productif. En vérité, l'Algérie a raté sa chance historique de s'affranchir de la dépendance aux hydrocarbures lorsque les caisses de l'Etat étaient pleines, alimentées par un baril de pétrole à 120 dollars. Quand la crise a frappé à notre porte, elle a trouvé un pays relativement riche financièrement, mais dramatiquement pauvre et fragile économiquement.
D'où les choix difficiles auxquels le gouvernement s'est trouvé confronté. Pour trouver un équilibre intelligent entre l'impérieuse exigence de la préservation de la paix sociale en maintenant la politique des transferts sociaux très coûteuse pour l'Etat et l'urgence de la mise en place d'un plan Marshall pour jeter les bases d'une économie productive en rompant de manière urgente et irréversible avec le système rentier en place. Le déficit de légitimité du pouvoir a fait que celui-ci n'avait pas d'autre choix pour assurer sa survie que de jouer la carte de la paix sociale en reconduisant dans les mêmes formes et avec les mêmes anachronismes la politique sociale dépensière de l'Etat au détriment de la relance de l'économie. L'année 2017 sur laquelle table le gouvernement dans un contexte difficile de raréfaction des ressources financières pour provoquer l'indispensable sursaut économique par le développement local risque fort de sonner la fin des illusions pour sortir de la tourmente. D'être un nouveau rendez-vous raté.
En rejetant la responsabilité de l'échec du développement du pays sur l'opposition, «la main de l'étranger», la presse, les Algériens qui sont paresseux et — derniers souffre-douleur — sur les walis, le pouvoir cherche à se dédouaner en posant un faux diagnostic d'un mal plus profond qu'il ne veut l'admettre. Celui de la gouvernance politique.


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