En date du 22 septembre 2016, la daïra de Tipasa avait reçu un courrier des parents des collégiens de l'agglomération secondaire « Beldj », afin de contester la situation du CEM fraichement réceptionné (23 août 2016, ndlr), dépourvu d'un réfectoire et d'une cuisine. Les familles avaient fait part de leur inquiétude, compte tenu du lieu d'implantation de cette infrastructure qui relève du département ministériel de Benghabrit. Elles évoquent l'insécurité dans cette partie rurale de la commune de Tipasa. Une inspection avait eu lieu. Le constat de la commission fait part de l'arrêt des travaux de réalisation du bassin de décantation, tandis que l'entreprise vde réalisation absente sur le site se plaint de sa facture impayée (12 millions de dinars). Le personnel administratif et pédagogique initialement affecté à ce CEM pour accueillir les élèves avait l'objet d'une réaffectation dans une autre infrastructure scolaire dans l'attente d'une solution. Les collégiens affectés à ce CEM pour leurs études avaient donc été orientés vers d'autres établissements scolaires. La direction de l'éducation de la wilaya de Tipasa avait opté pour une solution provisoire. Pour le Ministère de l'Education nationale, ce CEM devait être opérationnel à partir de la rentrée scolaire 2016/2017. Ce n'est pas le cas. Le nouveau CEM de Beldj (Tipasa) construit à coût de milliards a refermé ses portes, bien que sa mise en service était prévue pour la rentrée scolaire 2016/2017. Pour assurer la sécurité des élèves et du personnel du CEM, les autorités se sont engagées dans l'aménagement d'un siège de la garde communale à l'abandon, afin de permettre aux gendarmes de s'installer à proximité du CEM. Le coût de l'aménagement est estimé à 6,3 millions de dinars. Nonobstant la transformation de ces espaces naturels qui longent le CW 109 de la Corniche du Chenoua en dépôts des ordures et des gravats, il y a aussi la présence des logements évolutifs dégradés et inoccupés depuis plus de 20 ans dans ce lieu, abandonnés. Ils sont devenus malheureusement des lieux de débauche. Les familles des collégiennes et des collégiens avaient attiré l'attention des autorités locales sur les dangers qui guettent leurs progénitures quand elles se rendent en classe. La rentrée scolaire 2016/2017 avait été ratée au CEM de Beldj. La déception avait suivi l'attente des parents des élèves. Ces derniers doivent encore supporter les charges relatives aux déplacements de leurs enfants scolarisés. Cet autre point noir figure dans l'une des priorités dans la feuille de route du Chef de l'Exécutif de la wilaya, installé depuis seulement 05 semaines.