La commune de Boudjima compte sur la capacité et la disponibilité de ses trois médecins généralistes exerçant dans le vieux centre de santé, construit au lendemain de l'indépendance au chef-lieu, pour assurer la santé de ses 20 000 habitants. L'amélioration des prestations sanitaires est depuis longtemps devenue le cheval de bataille des autorités locales. Les points d'orgue de ces revendications demeurent l'extension du centre de santé et l'installation des services de radiologie et d'un laboratoire d'analyses médicales. Cependant, des années passent sans que ces demandes au caractère légitime et indispensable ne soient satisfaites. A noter au passage également que les citoyens de Boudjima se déplacent, quotidiennement et avec leurs moyens de fortune, jusqu'à la polyclinique de Ouaguenoun pour faire des analyses médicales, une radiographie ou pour toute autre consultation médicale de nuit. Car, les médecins de Boudjima n'assurent aucune garde de nuit et encore moins un service d'urgence. Avant le début de la décennie rouge, deux autres salles de soins de proximité, en l'occurrence celles des villages Imsaliten Afir et Agouni Oufekous, étaient confiées à deux médecins qui résidaient dans les structures. A la fin des années 1990, ces derniers ont été mutés vers d'autres postes sans que d'autres praticiens viennent les remplacer. Seules des vacations sont aujourd'hui assurées par les trois médecins du vieux centre du chef-lieu de la commune. Par ailleurs, il y a lieu de signaler le cas de l‘unité de soins scolaires du CEM Affadjen, dont les travaux sont achevés depuis deux années maintenant et qui n'est toujours pas dotée du matériel de travail.