En réponse à votre article du journal El Watan Weekend du vendredi 11 novembre 2016, sur Inès Ibbou, permettez-moi en tant que directeur technique national de vous apporter des éclaircissements concernant ce sujet. Premièrement, nous sommes très étonnés de ses propos et aussi qu'on soit tenus coupables de cette situation où se trouve la joueuse. L'opinion publique doit savoir que le père de l'athlète a lui même pris la décision de mettre fin à la collaboration avec la FAT au moment ou Inès était en pleine progression dans le classement mondial junior. Cela a été épouvantable pour le moral de la joueuse qui a commencé a accumuler des contre-performances et ne plus défendre ses points déjà acquis dans le classement mondial junior. Il faut que l'opinion publique puisse savoir que Inès et sa famille ont pris contact avec la FAT pour la premièrer fois en février 2015, alors qu'elle était 202e au classement mondial junior ITF. La FAT a décidé en collaboration avec le MJS de lui octroyer une bourse de préparation et d'arrêter un plan de travail sérieux (ainsi est né le projet sportif 2015-2010 Inès Ibbou). L'athlète a pu profiter d'un suivi particulier, la participation aux plus grands tournois du monde junior (Roland Garos, Wimbledon, US OPEN etc.) elle a été inscrite dans une académie de son choix en Espagne et un apport financier du Comité olympique et sportif algérien pour la prise en charge au niveau de cette Académie. Aussi, des contacts très poussés accomplis par le président de la FAT avec des sponsors ont abouti à la signature d'un contrat avec Mobilis pour 5 millions de dinars, cela aurait ramené l'apport financier pour la préparation de Inès a plus de 12 millions de dinars. Malheureusement, le père a dénoncé le contrat auprès de Mobilis. Tous ces efforts ont permis à notre joueuse de se positionner à la 23e place mondiale ITF/junior à la fin décembre 2015. Mais malheureusement l'ingérence du père dans le domaine technique et sa volonté de ne plus coopéré avec la FAT ne nous a pas permis de mener notre projet à terme. Toutefois, nous affirmons notre volonté à aider notre joueuse avec tous les moyens dont nous disposons. Ainsi des instructions sont données aux clubs pour faciliter l'accès aux courts de tennis à notre joueuse pour sa préparation et nous serons toujours ouverts à toute initiative qui peut aider l'athlète.