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Projet de loi de finances 2017 : Vote sans surprise à l'APN
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Publié dans El Watan le 23 - 11 - 2016

L'opposition parlementaire accuse le pouvoir de vouloir détourner l'attention des citoyens des véritables problèmes en focalisant sur la prime des députés.
Le cri de détresse lancé par l'opposition parlementaire n'a secoué ni le gouvernement ni les partis au pouvoir. Le projet de loi de finances 2017, pourtant tant décrié par ces parlementaires, a été approuvé hier, sans surprise, par le FLN et le RND, partis majoritaires à l'APN. Le FFS et le FJD ont rejeté, dans le fond et la forme, cette loi, d'où le boycott de la séance de vote dans son ensemble. Le MSP a, quant à lui, présenté d'abord ses onze amendements, tous refusés, avant de quitter l'hémicycle quelques minutes avant le vote de la loi. Le PT a, pour sa part, dit «non» à ce projet après avoir défendu ses 36 propositions d'amendement, toutes rejetées par la plénière.
Il est 10h30 lorsque la cloche sonne le début des travaux de vote autour du projet de loi de finances 2017. Les députés de la majorité (FLN et RND) rejoignent dès la première sonnerie la plénière, alors que les élus de l'opposition (PT, FFS, Alliance de l'Algérie verte, El Adala) ont fait bloc pour protester contre ce projet qu'ils qualifient de «projet de la honte», parce qu'il renferme des taxes supplémentaires.
Unis, ils ont d'abord improvisé un sit-in, arpentant les couloirs de l'APN en brandissant des affiches où l'on pouvait lire «Non au projet de la honte», «L'argent pour eux, misère pour le peuple», «Ayez pitié du peuple», «Nous refusons l'appauvrissement du peuple», «Non aux taxes supplémentaires»... Lakhdar Benkhalef, du parti El Adala, n'a pas ménagé les députés de la majorité qui ont été, selon lui, corrompus par le gouvernement qui a bien voulu préserver une partie de la prime de fin de mandat au lieu de la supprimer vu la conjoncture économique difficile.
L'opposition parlementaire accuse le pouvoir de vouloir détourner l'attention des citoyens des véritables problèmes en focalisant sur la prime des députés. «La prime est notre dernière préoccupation, nous avons réclamé sa suppression et la réduction à hauteur de 20% de l'indemnité mensuelle des députés et nous avons suggéré l'annulation des taxes supplémentaires formulées dans la loi de finances, en vain», explique Naamane Laour du MSP. Pour lui, le gouvernement n'assume pas ses responsabilités.
A l'intérieur comme à l'extérieur de l'hémicycle, le climat était très tendu. A plusieurs reprises, les députés du PT se sont accrochés verbalement avec ceux de la majorité. La situation a même failli dégénérer, lorsque le député RND Belgacem Azwaw a accusé l'opposition de faire «du populisme et dans le catastrophisme». Propos qui n'ont pas plus aux députés du PT, qui ont commencé à chahuter la séance en signe de protestation.
L'intervention de Ould Khelifa a mis fin à la «querelle». Khan, député du même parti, a fustigé la majorité en l'accusant d'avoir trahi le président Bouteflika. «Ce projet est une honte pour l'Algérie. Vous avez trahi le Président et vous voulez à tout prix l'affamement du peuple», a lancé le député. De leur côté, les élus FFS estiment que cette loi porte gravement atteinte aux intérêts du pays et méprise la population. Pour Chafaa Bouaiche, chef du groupe parlementaire FFS, le gouvernement a décidé de faire payer les Algériens et d'épargner les barons.
Les députés de ce vieux parti de l'opposition s'étonnent du fait que «le gouvernement ait préféré s'attaquer au pouvoir d'achat des Algériens qui est déjà fragilisé par l'inflation, au lieu d'aller chercher les milliards détournés dans la surfacturation, les transferts illégaux de devises et de la fraude fiscale».
«Cette loi est une tentative de faire face à une débâcle économique et politique, en recourant au plus haïssable des procédés qui consiste à faire payer les couches sociales les plus démunies. C'est pourquoi nous l'avons qualifiée d'antinationale et d'antisociale. Une suite logique de la loi de finances de l'année 2016.»
La crise, pour le chef du groupe parlementaire FFS, est économique autant que politique parce qu'elle concerne une économie qui, des décennies durant, a été rendue totalement dépendante de la rente des hydrocarbures. «La crise que le gouvernement prétend résoudre n'est pas celle dans laquelle se débat le pays depuis des années. Le gouvernement veut seulement atténuer ses retombées sur les oligarques qui soutiennent le régime. Mais cela n'apporte rien au pays», observe le député du FFS.


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