C'est sans surprise aucune que le projet de loi de finances 2017 a été adoptéehier à l'APN. C'est sans surprise aucune que le projet de loi de finances 2017 a été adoptéehier à l'APN. La majorité parlementaire, constituée notamment des députés du FLN et du RND, a soutenu en bloc le projet de loi du gouvernement et, du coup, fait barrage à l'opposition, dont l'écrasante majorité des amendements présentés a été, comme attendu d'ailleurs, rejeté lors de la séance plénière. Une séance plénière qui s'est déroulée dans une atmosphère tendue. Les députés des groupes parlementaires de l'opposition ont, d'emblée et bien avant le début de la séance de vote, tenus à afficher leur opposition au projet de loi. Certes, on était loin de la réaction affichée l'année dernière lorsque les députés de l'opposition ont essayé avec détermination de chahuter la séance plénière de vote du projet de loi de finances 2016, mais ils étaient là pour marquer leur opposition. D'emblée donc les élus des trois groupes parlementaires, en l'occurrence le partie des travailleurs (PT), l'Alliance de l'Algérie verte (AAV) et le Front El Adala, se sont rassemblés dans le hall de l'hémicycle pour manifester leur opposition. "Non auprojet de loi, non à l'austérité, on veut pas affamer le peuple" étaient les principauxslogans écrits sur les pancartesbrandies par les protestataires. Les députés du groupe parlementaire du FFS se sont démarqués de leurs pairs des trois groupes cités puisqu'ils ont préféré agir en solo. Réunis autour de Chaffa Bouaiche, chef du groupe parlementaire, les députés du plus vieux parti d'opposition ont, eux aussi, manifesté leur opposition au projet de loi en question. "Au FFS on considère que le projet de loi touche les intérêts du pays , il est contre la nation et il est anti social" indique le groupe parlementaire du FFS dans une déclaration rendue publique hier. Pour Chaffa Bouaiche, qui a signé cette déclaration "ce projet est une vaine tentative qui traduit l'échec politique et économique et ce à travers le recours aux solutions impopulaires qui pénalisent les couches defavorisées contraintes de payer le prix". Le FFS fait allusion aux taxes et impôts imposés paar les dispositions de ce projet de loi et qui vont lourdement affectés les citoyens puisque les prix de nombreux produits vont flamber dès le 1er janvier prochain. "On revendique de vastes réforme pour changer ce système qui permet aux barons et oligarques de transférer des milliards" dira Bouaiche dans une déclaration à la presse. "A travers ce projet de loi et cette politique le gouvernement pusse à l'explosion sociale" dira, de son côté, Ramdane Taazibt du Parti des travailleurs. Naamane Laouar, de l'AAV, a lui aussi jugé ce projet de loi très défavorable aux couches populaires. Il en a été de même pour Lakhdar Benkhellaf du Front El Adala. Dans l'après-midi d'hier Rachid Khane du PT s'est violemment accroché avec le président de l'APN. Tous ces groupes de l'opposition ont dit non au texte de loi, alors que le FFS a boycotté la séance plénière. C'est dire combien l'atmosphère était tendue. Mais contrairement à l'année passée l'opposition, qui était d'ailleurs soudée, n'a pas programmé une action d'éclat et a affiché sa division. Notons enfin que le PT a réussi à faire passer 3 amendements sur les 30 proposés alors que l'AAV s'est vu refuser ses 11 amendements par la plénière. En tout, en tout cas, 65 amendements ont été proposés par les députés dont quelques-uns ont été retenus par la commission des finances sans que cela ne change quoi que ce soit à l'architecture du projet de loi. Un projet de loi qui contient la hausse de plusieurs taxes, à l'exemple de l'immobilier et du tabac et le relèvement des prix de certains carburants. Ceci ne manquera pas, en effet, d'avoir des incidences sur la hausse des prix de nombreux produits . La majorité parlementaire, constituée notamment des députés du FLN et du RND, a soutenu en bloc le projet de loi du gouvernement et, du coup, fait barrage à l'opposition, dont l'écrasante majorité des amendements présentés a été, comme attendu d'ailleurs, rejeté lors de la séance plénière. Une séance plénière qui s'est déroulée dans une atmosphère tendue. Les députés des groupes parlementaires de l'opposition ont, d'emblée et bien avant le début de la séance de vote, tenus à afficher leur opposition au projet de loi. Certes, on était loin de la réaction affichée l'année dernière lorsque les députés de l'opposition ont essayé avec détermination de chahuter la séance plénière de vote du projet de loi de finances 2016, mais ils étaient là pour marquer leur opposition. D'emblée donc les élus des trois groupes parlementaires, en l'occurrence le partie des travailleurs (PT), l'Alliance de l'Algérie verte (AAV) et le Front El Adala, se sont rassemblés dans le hall de l'hémicycle pour manifester leur opposition. "Non auprojet de loi, non à l'austérité, on veut pas affamer le peuple" étaient les principauxslogans écrits sur les pancartesbrandies par les protestataires. Les députés du groupe parlementaire du FFS se sont démarqués de leurs pairs des trois groupes cités puisqu'ils ont préféré agir en solo. Réunis autour de Chaffa Bouaiche, chef du groupe parlementaire, les députés du plus vieux parti d'opposition ont, eux aussi, manifesté leur opposition au projet de loi en question. "Au FFS on considère que le projet de loi touche les intérêts du pays , il est contre la nation et il est anti social" indique le groupe parlementaire du FFS dans une déclaration rendue publique hier. Pour Chaffa Bouaiche, qui a signé cette déclaration "ce projet est une vaine tentative qui traduit l'échec politique et économique et ce à travers le recours aux solutions impopulaires qui pénalisent les couches defavorisées contraintes de payer le prix". Le FFS fait allusion aux taxes et impôts imposés paar les dispositions de ce projet de loi et qui vont lourdement affectés les citoyens puisque les prix de nombreux produits vont flamber dès le 1er janvier prochain. "On revendique de vastes réforme pour changer ce système qui permet aux barons et oligarques de transférer des milliards" dira Bouaiche dans une déclaration à la presse. "A travers ce projet de loi et cette politique le gouvernement pusse à l'explosion sociale" dira, de son côté, Ramdane Taazibt du Parti des travailleurs. Naamane Laouar, de l'AAV, a lui aussi jugé ce projet de loi très défavorable aux couches populaires. Il en a été de même pour Lakhdar Benkhellaf du Front El Adala. Dans l'après-midi d'hier Rachid Khane du PT s'est violemment accroché avec le président de l'APN. Tous ces groupes de l'opposition ont dit non au texte de loi, alors que le FFS a boycotté la séance plénière. C'est dire combien l'atmosphère était tendue. Mais contrairement à l'année passée l'opposition, qui était d'ailleurs soudée, n'a pas programmé une action d'éclat et a affiché sa division. Notons enfin que le PT a réussi à faire passer 3 amendements sur les 30 proposés alors que l'AAV s'est vu refuser ses 11 amendements par la plénière. En tout, en tout cas, 65 amendements ont été proposés par les députés dont quelques-uns ont été retenus par la commission des finances sans que cela ne change quoi que ce soit à l'architecture du projet de loi. Un projet de loi qui contient la hausse de plusieurs taxes, à l'exemple de l'immobilier et du tabac et le relèvement des prix de certains carburants. Ceci ne manquera pas, en effet, d'avoir des incidences sur la hausse des prix de nombreux produits .