Les aménagements hydrauliques qui doivent servir à l'irrigation de la palmeraie de Brézina (100 km au sud d'El Bazyadh) et du périmètre agricole de Dhayt El Bagra, à partir du barrage de Larouia, ont fait l'objet, au cours de cette semaine, de la réception provisoire des travaux. L'ouvrage qui coure sur une distance de 37,4 km, dessert d'abord l'exploitation morcelée de 174 ha, au profit de 336 agriculteurs qui se partagent 162 000 palmiers. Le second périmètre, situé à 26,4 km et s'étendant sur 946 ha répartis en 44 lots, a engagé une enveloppe de 129 milliards de centimes avec l'entreprise Hydro-Equipement qui a effectué l'essentiel des travaux de transport et de distribution pour un montant de 109 milliards de centimes. 5 milliards de centimes ayant servi au suivi par l'intermédiaire d'un bureau d'études égyptien et les 10 milliards restants à la réalisation des infrastructures qui doivent accueillir l'organisme chargé de la gestion de ce véritable complexe hydraulique. Oasis artificielle Le projet, qui se présente comme un défi, autant par ses dimensions que par ses objectifs qui ne tendent pas moins qu'à faire surgir une immense oasis artificielle au beau milieu du désert, a longtemps nourri le scepticisme des uns, surtout que des déperditions importantes en eau ont été relevées au niveau du barrage, mais entretient l'espoir des agriculteurs locaux qui réclamaient cet incommensurable apport pour donner la mesure des ressources qui font défaut à la région et que le projet est susceptible d'engendrer. Dans sa phase transitoire, le complexe, dès sa mise en service, est appelé à être géré par le direction de l'Hydraulique, avant qu'une structure ne soit mise en place pour veiller à son exploitation. La question, ici, est de savoir si l'organisme en question agira en toute autonomie et relèvera d'un département donné et disposera des technicités et des compétences nécessaires pour le faire.