Récemment, il a été fait état de l'intérêt accordé par des investisseurs saoudiens qui ont déjà inspecté les lieux tout en donnant leur accord quant aux clauses contenues dans le cahier des charges établi par la direction de l'agriculture de la wilaya, sauf qu'à ce jour, rien de palpable n'est à signaler. Lorsqu'il a été mis en service vers la fin des années 1990, le barrage de Brézina, d'une capacité de 120 millions de mètres cubes, a été conçu pour parer aux déperditions constatées sur les flux d'eau qui se dirigeaient directement vers les grands espaces désertiques du sud de la wilaya d'El-Bayadh. Aujourd'hui, de par son taux de remplissage qui avoisine les 70%, ce barrage est loin de répondre aux objectifs tracés qui étaient d'irriguer des milliers d'hectares de périmètres agricoles, en plus de la palmeraie de la ville de Brézina, principale pourvoyeuse de revenus aux milliers d'habitants de la localité. Mis à part des lâchers périodiques effectués pour les besoins de nettoiement de l'ouvrage, les eaux stockées ne servent qu'à nourrir les quelques poissons injectés en 2004 et qui, d'ailleurs, meurent de vieillesse tellement la culture de la pêche fait défaut parmi les rares habitants qui s'y intéressent. Même le périmètre en irrigué situé à 9 kilomètres au sud de Brézina, qui a pourtant bénéficié de toute l'attention des autorités de la wilaya, peine à voir le jour alors que toutes les commodités ont été réunies pour le lancement de ce projet, à commencer par le réseau d'irrigation qui touche les 1 000 hectares prévus pour le périmètre. D'après nos échos et après les revers subis pour un investissement national, voilà qu'on reparle de la probabilité de le céder à des firmes étrangères. Récemment, il a été fait état de l'intérêt accordé par des investisseurs saoudiens qui ont déjà inspecté les lieux tout en donnant leur accord quant aux clauses contenues dans le cahier des charges établi par la direction de l'agriculture de la wilaya, sauf qu'à ce jour, rien de palpable n'est à signaler. Ce dossier épineux, qui constitue la priorité du premier magistrat de la wilaya, risque d'hiberner alors qu'il n'a jamais cessé d'alimenter les débats à chaque visite d'un officiel dans la région, notamment lors des passages des ministres des Ressources en eau et celui de l'Agriculture. Dans un autre registre, c'est la palmeraie qui en paie les frais d'autant plus qu'elle est située en aval du barrage et qu'hormis les rares eaux de pluies qui l'alimente, il est demandé aux exploitants de payer leurs factures d'eau si jamais ils voulaient bénéficier du réseau d'irrigation installé pourtant à cet effet.