C'est une 8e édition du Festival international de musique symphonique un peu «spéciale» qui se tiendra du 30 novembre au 4 décembre l Cet événement musical se déroulera pour la première fois à l'Opéra d'Alger Boualem Bessaih, à Ouled Fayet. Une conférence de presse a été animée samedi matin à l'Institut de musique, à Alger, à la veille de la 8e édition du Festival international de musique symphonique se déroulant du 30 novembre au 4 décembre 2016, par le commissaire du festival, Abdelkader Bouazara, le maestro, Amine Kouider et Noureddine Saoudi, directeur de l'Opéra d'Alger. Et ce, en présence des représentants culturels du corps diplomatique et notamment cinq ambassadeurs (Italie, Mexique, Tunisie, Suède et Afrique du Sud), participant à ce rendez-vous annuel d'une grande mélomanie. Les 13 autres pays représentés à ce festival sont : la France, l'Afrique du Sud, l'Allemagne, l'Autriche, l'Espagne, l'Italie, le Japon, le Mexique, la Suède, la Syrie, la Tunisie, la Chine et la République de Corée. Une 8e édition un peu «exceptionnelle». Car le budget a été revu à la baisse. Donc au lieu de 8 jours de festival, l'on est passé à 5. De 24 pays à 13. De deux soirées d'orchestre à une. D'une formation de 80 musiciens à 65. L'invité d'honneur de cette 8e édition est la France. «Chapeau aux ambassades qui ont soutenu avec une force réelle ce festival» Le commissaire du Festival international de musique symphonique, Abdelkader Bouazara, a déclaré : «Alger sera la capitale de la musique symphonique. Un festival sous le parrainage du ministre de la Culture, Azeddine Mihoubi, qui se déroulera dans un joyau, le nouvel Opéra d'Alger Boualem Bessaieh. Un phare pour le rayonnement de la culture en Algérie. Nous sommes confiants et honorés. La France sera l'hôte d'honneur. Un pays qui a participé depuis la première édition. Nous avons porté beaucoup d'intérêt à ce convive d'honneur. Maintenant, au tour de La France d'être mise à l'honneur. Je dois saluer les diplomates, les gens s'occupant de la culture à l'ambassade de France et à l'Institut français pour avoir soutenu le festival en participant avec un ensemble extraordinaire, quatre chanteurs lyriques français de renommée internationale… Et je dois tirer chapeau aux ambassades en Algérie qui ont soutenu avec une force réelle ce festival. Ils ont mis le paquet pour ramener leurs plus grands musiciens… Et puis, le nouvel opéra est arrivé à point nommé, juste après la visite du président de la République (Abdelaziz Bouteflika) qui est un visionnaire. Il a toujours soutenu ce festival depuis son élection, en 1999. Il était venu plusieurs fois à nos concerts. Juste après l'inauguration officielle par le président de l'Opéra portant le nom d'une grande personnalité, Boualem Bessaieh. Nous devons rendre hommage à ces musiciens de l'Orchestre symphonique national (OSN) qui ont œuvré, milité et sacrifié leur vie depuis 15 années. Un travail de longue haleine. Un labeur surtout académique à travers les 48 wilayas.» Amine Kouider, le chef d'orchestre le premier à avoir acheté son ticket du festival, en l'exhibant fièrement à l'assistance, a souligné : «C'est un honneur pour moi que de diriger l'Orchestre symphonique national au nouvel Opéra d'Alger qui a une belle acoustique, de l'espace, de l'éclairage et une capacité d'accueil d'environ 1400 places…» DUO FRANCO-ALGERIEN Le festival est placé sous le signe du chant lyrique et du répertoire opératique. Du Mozart avec les Noces de Figaro, La Flûte enchantée et Don Giovanni, du Bizet avec le Prélude Carmen. Ainsi que des hommages à Meriam Makeba avec Afrique, Africa, à l'immense musicologue de renommée mondiale, le compositeur de musique de films italien, Ennio Morricone, avec La Bataille d'Alger et à Mahboub Bati, un autre auteur-compositeur qui marqué la musique chaâbie algérienne. Et puis la participation exceptionnelle de la soprano Amel Brahim Djelloul qui sera accompagnée par le baryton français Thomas Dolié.