Lors de son intervention, hier, au conseil fédéral de son parti à Tizi Ouzou, M. Bouchafa a déclaré que «le pouvoir, à travers ses clans, veut diviser la société et semer un climat de confusion dans le but d'éloigner le citoyen de la vie politique. D'ailleurs, il est à l'origine du chômage, de l'exclusion et de la confusion qui ont créé un climat de violence dans le pays». «Les événements de Béjaïa confirment amplement l'échec du pouvoir dans la gestion des affaires des citoyens. Nous avions alerté les décideurs sur les éventuelles conséquences de l'adoption de la loi de finances 2017», a-t-il ajouté, soulignant toutefois que sa formation politique est contre toute forme de violence pour régler les problèmes. «Nous sommes toujours pour le dialogue et le combat pacifique, car c'est le dialogue dans tous les domaines qui permet d'aboutir à un consensus national qui consacrera les premiers jalons d'un Etat de droit et de libertés», a-t-il insisté. Evoquant les intempéries de ces derniers jours, le premier secrétaire du vieux parti de l'opposition a déclaré que «le pouvoir a prouvé, encore une fois, qu'il n'a pas de vision d'intervention lors des catastrophes. Il n'a fait que montrer à la télévision des images qui contredisent la réalité du terrain. Il veut cacher sa défaillance à prendre en charge les populations dans des situations difficiles». L'orateur est longuement revenu aussi, dans son discours, sur la question de la langue amazighe qui est, selon lui, l'un des fondements incontournables pour l'unité nationale. «Tamazight, l'arabe et l'islam sont indissociables pour garantir l'unité nationale. Nous sommes contre la ghettoïsation dans un seul territoire. Le FFS est également contre la marchandisation politique de cette langue», a-t-il lancé. Par ailleurs, évoquant la participation de son parti aux prochaines élections législatives, M. Bouchafa a exhorté les militants et les cadres de sa formation politique à opter pour un discours politique serein dans un climat de respect de l'autre, lors de la campagne électorale. De son côté, Chafaâ Bouaiche, chef du groupe parlementaire FFS à l'APN, a, dans le même ordre d'idées, ajouté que «la campagne doit être politique pour disqualifier les partis du pouvoir». Pour sa part, Farid Bouaziz, premier secrétaire fédéral du FFS à Tizi Ouzou, a déclaré : «D'ores et déjà, nous devons entamer la précampagne. Nous avons 60 sections communales structurées et des noyaux dans les sept autres. Donc nous serons présents dans tout le territoire de la wilaya.» Et d'annoncer que la commission de choix des candidats aux prochaines élections législatives sera mise sur pied le 3 février prochain. Enfin, notons que lors du conseil fédéral du FFS tenu hier à Tizi Ouzou, le président de l'APW, Mohamed Klalèche, a procédé à la présentation du bilan de l'Assemblée de wilaya.