Plus de 200 enseignants vacataires ont manifesté dimanche dernier devant la wilaya, exprimant leur ras-le-bol sur leur situation qui ne fait que s'aggraver. L'origine de cette précarité est le non-paiement de leurs salaires depuis janvier 2006 et la suppression des indemnités liées à la documentation et la qualification. Un certain nombre de revendications ont été portées à la connaissance de l'ADE et qui sont liées à l'intégration dans le corps enseignant, paiement de la totalité des salaires d'une façon régulière, prise en considération du paramètre expérience dans les concours d'admission au corps enseignant et le droit à la sécurité sociale et les allocations familiales. Ces enseignants vacataires sont en grève depuis le 4 novembre. Cette situation a fait que la plupart des écoles situées dans les zones rurales sont fermées. Cette situation est ressentie, nous a-t-on expliqué, au niveau des zones de Aïn Melh avec 20 écoles primaires fermées, 6 à Sidi Ameur, 10 à Aïn Hdjel et 6 fermées dans la région de Bou Saâda. Dans une déclaration faite à la presse, le directeur de l'éducation a expliqué que le problème des salaires se situe au niveau du contrôle financierpour l'intégration, il a déclaré qu'elle se fera après passage et réussite aux concours.