Sur une superficie globale de 676 540 ha, la superficie agricole utile à Saïda est estimée à 307 000 ha, les parcelles irriguées ne sont que de 7 600 ha permettant ainsi l'activité de 48 772 habitants représentant la population agricole. Pour ce qui est de l'occupation des sols, les céréales se taillent la part du lion avec 110 626 hectares alors que les maraîchages et les fourrages n'occupent respectivement que 4 393 ha et 860 ha. Quant aux légumes secs, ils sont pratiquement inexistants avec zéro ha. Pour le volet élevage, les 591 500 têtes d'ovins enregistrés représentent 90,09% du cheptel, le reste étant de 12 950 têtes de bovins et de 52 500 caprins. L'occupation des sols par les céréales (110 626 ha) et les effectifs animaux (656 550 têtes) font apparaître clairement la vocation agropastorale de la wilaya. Les services de la santé animale et végétale ont dû, selon le directeur de l'Agriculture qui a intervenu lors du dernier conseil de wilaya, faire face aux zoonoses notamment la brucellose bovine, caprine et ovine pour laquelle 1 911 prélèvements ont été effectués sur les ovins, 1 458 sur les caprins et 51 sur les bovin. 498 bovins et 2 450 ovins ont été abattus à cause du kyste hydatique. La blue tongue, quant à elle, a fait des dégâts et 276 ovins en sont morts. Dans le domaine de la protection des végétaux, la lutte contre le criquet marocain, les sauterelles et les punaises de céréales, a touché 10 communes où prés de 64 498 ha Ont été traités. La situation physique et financière fait ressortir que le nombre de dossiers des fellahs traités et accordés par le conseil technique de wilaya au 31 octobre 2006 est de 29 442 dont 803 ajournés et 160 rejetés. Le wali de Saida a expliqué de son côté qu'il y a énormément d'argent pour différents projets et que l'on doit être exigeant. Le grand problème, selon lui, c'est le manque d'hygiène. Il suggère qu'on doit prévenir et prendre des mesures qui s'imposent pour éviter l'irréparable. Questionné à propos des problèmes rencontrés, le directeur de l'Agriculture nous dira : « il faut un esprit professionnel, une sensibilisation des fellahs et les banques doivent jouer le jeu et non bloquer les agriculteurs en procédant à un effet rétroactif de refus de dossiers de fellahs suite à des instructions d'Alger. »