- Dangers routiers : mendiantes sur les axes routiers Des mendiantes mettent leur vie et celle de leurs enfants en danger. Elles s'installent en amont des barrages de la gendarmerie, qui plus est, au milieu de la chaussée. Les automobilistes qui arrivent aux entrées des barrages éteignent les feux de leur voiture. Habillées entièrement en noire, ces mendiantes ne se font plus distinguer. En plus d'être en porte-à-faux avec la loi, qui interdit toute forme de mendicité, ces mendiantes exploitent des enfants en bas âge. «Où sont les autorités pour interdire ce genre de pratique. D'autant plus que des enfants sont exploités de manière inhumaine. Où sont les associations de défense des droit de l'enfant ?», s'indigne un automobiliste, «aussi, ces mendiantes activent principalement dans les axes routiers, notamment au niveau de la rocade sud et en amont du barrage de gendarmerie du lieudit Souachet. A qui revient la responsabilité de les éloigner de ces endroits, si ce n'est les gendarmes ?», note un automobiliste. Sur la rocade sud, des familles entières occupent les voies de l'autoroute. De jeunes femmes portant dans leurs bras leur progéniture, étalent leur indigence aux passants. Elles exposent leurs enfants non seulement aux fumées toxiques des voitures, mais également au soleil, à la pluie et aux dangers de la nuit. - Une femme de 75 ans demande un toit A El Madania, une ancienne professeur de français âgée de 75 ans, habitant au 29 rue Hacène Ticherafi, lance un appel à l'aide. Cette dernière, qui réside dans une vieille demeure, vit dans la peur la plus totale. Selon elle, son état de santé, associé à son âge avancé, ne lui permet plus de vivre dans des conditions de vie qu'elle qualifie d'«insalubres». Egalement, l'état de délabrement de cette maison, qui est particulière- ment avancé, met sa vie en danger. «Dès qu'il commence à pleuvoir, l'eau s'infiltre à travers les moindres interstices, de ce fait, je me retrouve submergée par les eaux», dit-elle. Aussi, cette dernière rapporte qu'elle a au préalable déposé plusieurs dossiers afin de se voir attribuer un logement décent. «J'ai fait des demandes au sein de l'AADL et l'APC d'El Madania, mais sans suite, aucune personne ne prête attention à ce que je demande», dénonce-t-elle sous le coup de l'émotion. Dans la tourmente, la vieille dame, sans enfants, et son mari demandent une aide au plus vite.