La tension sur le lait subventionné persiste La tension sur le lait, communément appelé «lait de poudre», cédé à 25 DA, se fait désirer et il faut se lever tôt pour dégoter un sachet. Sur les étals, seul le lait de vache, dont le prix est de 50 DA, est disponible. Les commerçants, pour vendre le lait de 50 dinars boudé par les clients, imposent la vente concomitante, ce qui n'arrange pas les consommateurs dont le budget est limité. Les règles d'hygiène ne sont pas respectées dans les cafés Un grand nombre de cafés à Saïda n'observent pas les règles élémentaires d'hygiène. Les verres déjà utilisés par les clients sont plongés dans une eau noirâtre sans être sérieusement rincés pour être réutilisés et servir à d'autres clients. L'état de quelques chaises et tables est à déplorer et nécessite d'être remplacées. Mais le grand problème est l'absence de toilettes dans les cafés du centre-ville. Certains propriétaires de ces établissements ferment les toilettes et cèdent la clé uniquement aux connaissances. Quand est-ce que les directions concernées réagiront ? Le calvaire des caves inondées perdure De nombreux bâtiments sont encore inondés dans diverses cités, notamment à Nasr, Badr et tant d'autres. Les services d'hygiène utilisent une motopompe pour aspirer ces eaux noirâtres et fétides, puis, quelques jours plus tard, les caves se remplissent de nouveau à cause des eaux d'infiltration. «Seuls les murs de soutènement peuvent résoudre le problème», explique un architecte. Pourtant, une enveloppe de 127 milliards de centimes a été débloquée du temps de Saïd Meziane, l'ex- wali, pour la daïra de Saïda, les communes de Aïn Hadjar et Rebahia, en vue de l'aménagement des bâtiments recensés en axant le travail sur l'état des caves et l'étanchéité des terrasses.