En tant que responsable de la corporation de zones de libre-échange (free zones corporation), qu'attendez-vous de cette rencontre ? La corporation de zones de libre-échange se charge des questions d'investissement en Jordanie. Nous avons beaucoup de sites en Jordanie. Nous sommes venus pour prendre la température du marché algérien. Nous avons un système d'investissement moderne ayant des stimulants, des moyens d'encouragements. Nous offrons également des avantages comme les infrastructures de base, les facilités dans les procédures et les technologies modernes. L'Algérie est-elle un marché dans lequel les hommes d'affaires jordaniens voudraient investir ? L'Algérie a certainement des avantages. Le marché algérien offre des opportunités d'affaires grâce à ses 33 millions d'habitants, une grande superficie, une position géostratégique favorable étant proche de l'Europe et aux portes de l'Afrique. L'Algérie représente, de ce fait, un marché très intéressant. Mais cela est, cependant, insuffisant. L'Etat algérien devrait mettre en place des mécanismes de facilitation pour encourager les investisseurs. Pour l'heure, nous n'en sommes qu'au premier jour du congrès, nous sommes là pour étudier ce que peut nous offrir le marché algérien et ce que nous pouvons y apporter. Quels sont les secteurs qui vous intéressent ? Le secteur qui nous intéresse est celui qui cherche des investisseurs. Nous sommes attirés par tous les secteurs, que ce soit l'industrie, le commerce et les services. L'essentiel pour nous réside dans les avantages que peut offrir le marché algérien. Y a-t-il des projets jordaniens en cours de réalisation en Algérie ? Les hommes d'affaires jordaniens ne sont pas tellement présents en Algérie à cause de la distance qui sépare les deux pays. Mais cela ne représentera plus un obstacle dès lors qu'il y a des mécanismes pour encourager l'investissement. Pour établir de bonnes relations, il faut un système financier performant, des délais de traitement des dossiers d'investissement assez courts et mettre fin à la bureaucratie.