Un centre universitaire en 2007/2008 Le chef-lieu de wilaya sera doté vers l'horizon 2007/2008 d'un centre universitaire d'une capacité de 2000 places pédagogiques et 1000 lits. Le projet, qui sera implanté à la sortie ouest de la capitale de la wilaya (sur la route de Zeghaïa), se compose de 14 blocs qui seront érigés sur une superficie globale de 72 ha moyennant une enveloppe financière de 73 milliards de centimes. La mise en œuvre de cet ambitieux projet est désormais effective, dès lors que les 15 entreprises détentrices du marché se sont vu attribuer les décisions officielles de réalisation de cette importante infrastructure. Mieux encore, les travaux concernant la réalisation des 4 blocs pédagogiques ont déjà fait l'objet d'une passation à un groupe de 4 entreprises, tout comme l'affectation des huit blocs restants. Il y a lieu de noter que, quoiqu'il ait fait couler beaucoup d'encre, le projet prometteur d'un centre universitaire à Mila semble bien parti cette fois-ci pour arriver à bon port. Isolement et précarité à Djebel Ogab Nichée au piémont de la montagne dont elle porte le nom, la localité de Djebel Ogab (à l'est de la commune d'Oued Athmenia) est un conglomérat de 12 mechtas totalisant une population de plus de 15 000 âmes rongée par le désespoir, la précarité sociale, l'isolement et l'absence quasi totale des équipements publics les plus élémentaires. Outre les désagréments liés au manque de l'éclairage, l'absence d'un réseau effectif d'évacuation des eaux usées, le déficit en eau potable et l'inexistence de structures de santé, les riverains se plaignent de la détérioration du tronçon routier qui relie le village à la RN5, ainsi que les voies secondaires menant aux différentes mechtas. Les écoliers n'en sont pas mieux lotis face à l'épineux problème du transport qu'ils vivent au quotidien et en corollaire et les souffrances qu'ils endurent durant les hivers rigoureux. Le rêve de la communauté est de voir Djebel Ogab se hisser au rang de commune dans l'espoir que leurs doléances soient prises en charge, d'autant que les villageois considèrent que leur localité a toutes les caractéristiques d'une commune, car dépassant de très loin les populations des communes de Aïn Tinn, Sidi Khelifa et Oued Seguène.