Ons Jabeur s'est qualifiée pour le troisième tour des internationaux de tennis de Roland-Garros en dominant la Slovaque Dominika Cibulkova (6/4, 6/3). La Tunisienne de 22 ans est la première tenniswoman arabe à atteindre ce stade de la compétition. - Vous êtes au troisième tour, votre meilleur résultat de Grand Chelem. Quelles sont vos premières émotions ? C'est une chance pour moi d'être ici. J'ai fait de mon mieux pour continuer. J'ai bien joué depuis le début de l'année. Je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas continuer à jouer mon meilleur tennis. J'ai beaucoup travaillé. Il est temps que ce travail se ressente sur le court pour que je puisse prouver que je peux être l'une des meilleures joueuses. - C'est la première fois que vous êtes au deuxième tour. Comment avez-vous géré tout cela ? Je n'ai pas ressenti la pression. Chaque fois que je joue contre quelqu'un qui est classé dans les 10 meilleurs, ce n'est pas de la pression. J'essaie de montrer mon jeu, de faire des amortis. Je crois que j'ai très bien joué et que j'ai fait les coups qu'il fallait faire pour ce match. - Vous parlez de Salima (Salima Sfar, championne tunisienne ayant passé le premier tour dans des tournois du Grand Chelem dans les années 2000, ndlr) et de ce qu'elle a fait pour vous aider. Pouvez-vous nous en dire plus sur son rôle dans votre carrière ? Je connais Salima depuis longtemps. Nous nous sommes rapprochées, l'année dernière. Nous avons commencé à nous entraîner ensemble. A chaque fois, elle me donne beaucoup de conseils. Maintenant, je suis là, je représente la Tunisie, le monde arabe. C'est un honneur après elle. Elle est très contente de voir que je suis la relève.