Le parc aquatique au point mort Erigé sur l'emplacement de l'ex-bidonville qui avait balafré, des années durant, la cité Laïd Dahoui, dans la ville de Sétif, le parc aquatique, dont le taux d'avancement est figé depuis plus de trois ans à 60%, fait lui aussi du surplace. D'une très grande utilité pour les jeunes qui n'ont pas les moyens de se payer une balade en mer, l'équipement est en souffrance. Le bureau d'études et l'entreprise en charge de l'opération viennent de résilier leurs contrats respectifs. Le premier à tort et le second à l'amiable. La commune, qui a perdu du temps et de l'argent, devra reprendre l'opération pour dénicher une société et un bureau d'études pour prendre en charge le reste à réaliser.
Un projet de salle omnisports annulé Pour un problème de terrain, la salle omnisports qui devait être réalisée à la cité Gaoua depuis des années vient d'être abandonnée, au grand dam des sportifs de la ville où les infrastructures sportives dignes de ce nom se comptent sur les bouts des doigts. Selon le P/APC de Sétif, Dr Nacer Ouahrani, l'infrastructure précitée sera remplacée par un CSP (complexe sportif de proximité) prévu à Aïn Trik. Avec les lenteurs bureaucratiques et les embuches liées au contrôle financier, l'opération composée d'un terrain de football, d'une salle et d'une piscine, ne verra le jour qu'après un long parcours du combattant. Cette question est un autre dossier sérieux pour les futurs locataires de l'hôtel de ville. La rénovation de l'école des Frères Berchi sabotée La rénovation de l'école des Frères Berchi (ex-école laïque de filles), authentique patrimoine où de nombreuses générations d'écoliers ont partagé des moments inoubliables, tombe à l'eau. S'apparentant à un marchandage, la démarche de l'entreprise désignée en est la cause. Détenteur d'un marché englobant la restauration de l'établissement précité et d'une autre école primaire, l'entrepreneur n'a, au dernier moment, voulu prendre en charge que le 2e établissement où le gain est à la fois facile et important. Le condamnable procédé de l'entreprise, qui ne connait ni l'histoire de l'école ni la bravoure des Frères Berchi, morts au champ d'honneur, n'a pas été du goût de la municipalité. Refusant le chantage, celle-ci annule tout bonnement le marché qui dépasserait les 110 millions de dinars. L'inattendu accroc ne va pas arranger les choses puisque l'on revient à la case de départ qui consiste à reprendre les procédures à zéro.