Sept cadres, de la Société de distribution d'électricité et de gaz à Tébessa ont été licenciés dernièrement par leur direction pour avoir mené un mouvement de protestation, organisé en mai dernier par le Syndicat national autonome des travailleurs d'électricité et gaz (Snateg), et ce, à travers les différentes SDE de l'Algérie. La direction de Tébessa a entamé une procédure judiciaire et de licenciements définitifs à l'encontre de ces employés. Se disant lésés par cette décision, ces coordinateurs syndicaux affiliés au Snateg ont déposé un recours administratif auprès de la direction régionale à Constantine pour réexaminer cette décision jugée à tort. Douze mineurs travaillant à la carrière d'exploitation de phosphate à Djebel Onk à Bir El Ater ont été sanctionnés de mises à pied et de licenciements par l'actuel directeur du complexe minier pour avoir dénoncer haut et fort ses dépassements et ses décisions jugées abusives. Plus de 200 travailleurs organisent quotidiennement, et ce, pendant deux semaines déjà un sit-in devant la direction du complexe phosphatier en signe de solidarité avec leurs collègues. Ils sont déterminés à aller jusqu'au bout de leurs revendications : soit le départ de ce responsable, malgré l'intervention du directeur général de la Société des mines et des phosphates (Somiphos) pour régler ce litige, mais jusque-là aucun compromis n'a été trouvé. Au cours de la semaine écoulée, le tribunal de Tébessa avait prononcé la nullité de la procédure judiciaire entamée par le rectorat de l'université de Tébessa contre des universitaires affilés au Conseil national des enseignants du supérieur(CNES) pour s'être rassemblés devant la direction réclamant l'amélioration des conditions purement social-professionnelles. Alors qu'une employée, de l'hôpital de Tidjani Haddam à Bir El Ater, a estimé, dans une plainte déposée au niveau d'un commissariat de police, avoir été victime de harcèlement sexuel par le directeur des ressources humaines du même établissement hospitalier. La direction de la santé de Tébessa, qui a ouvert une enquête à la suite des accusations de cette quadragénaire, n'a pas rendu sa décision jusque-là. Selon elle, ce fonctionnaire a usé de son pouvoir en lui mettant les bâtons dans les roues pour la délivrance des documents afin de compléter un dossier de retraite pour la soumettre.