A l'instigation du wali de Mila, une journée d'étude, ayant pour thématique l'information de proximité et le développement local, vient d'être organisée par la cellule de la communication de la wilaya. L'approche consiste, dans un premier temp,s à « engager une profonde réflexion autour des voies et moyens devant permettre de cerner tous les tenants et les aboutissants concourant à la promotion de l'ensemble des secteurs de la vie socioéconomique », indique le chargé de la cellule de communication. Les perspectives d'un développement réel et durable, le rôle de l'information de proximité dans le développement local et les objectifs assignés à cette dynamique, ont été les autres thèmes abordés lors de cette rencontre à laquelle ont pris part les représentants de la presse locale. Un autre débat sera élargi dans les prochains jours aux élus locaux (APC et APW), aux directeurs de l'exécutif de wilaya, ainsi que les représentants du mouvement associatif. Réhabilitation du réseau routier « L'expérience de certains médias et de bien d'autres intervenants constantinois dans le domaine de l'information sera mise à contribution pour l'enrichissement de la réflexion sur la classification des priorités et l'adoption d'une stratégie de nature à traduire dans la réalité la notion du développement local durable », souligne-t-on. Sans une véritable volonté de réhabilitation du réseau routier à travers l'ensemble du territoire de la wilaya, Mila subira, pour de longues années encore, les contrecoups de l'enclavement pesant qui entrave toute relance socioéconomique. Dans cette perspective déterminante, la direction des travaux publics (DTP) a mis les bouchées doubles pour sortir le secteur de l'ornière, après avoir établi un diagnostic exhaustif de la situation. A partir de l'année 2002, le secteur a entamé sa véritable mue à la faveur des différents programmes dont a bénéficié la wilaya et dont la plupart ont été réalisés ou en cours de réalisation, en dépit des embûches liées soit à la lancinante équation du foncier, soit au goulot d'étranglement que constituent les constructions anarchiques. La quasi-totalité des axes routiers, notamment ceux touchés par les terribles intempéries du mémorable hiver 2004, ont été remis en l'état, alors que plusieurs autres projets de rénovation de routes nationales (RN) et de chemins de wilaya (CW), dans les daïras de Teleghma, Mila, Ferdjioua, Grarem Gouga et Chelghoum Laïd ont été concrétisés. A noter que sur un réseau de 302,6 km de routes nationales que compte la wilaya, plus de 65% sont estimées en bon état. Le réseau est en outre constitué de 291,7 km de CW et 1522,2 km de chemins communaux. Traces de l'époque romaine En empruntant le chemin tortueux menant au sommet de Djebel Ogab, soit une altitude qui dépasse les 900 m par rapport au niveau de la mer, l'attention du visiteur est captée par un paysage kaléidoscopique d'une beauté exceptionnelle. Un riche site de villégiature et de découverte historique, d'autant plus qu'il aurait été le théâtre, selon une croyance locale, de vestiges de l'ère romaine. En tout état de cause, le château de Aïn Foua, ou du moins les ruines qui en restent, témoigne indubitablement du passage de la civilisation romaine dans cette région. A en croire la conviction des riverains, Ksar Aïn Foua serait l'œuvre des Romains sous le règne de l'empereur Caracalla (entre l'an 211 et 217) qui aurait transité par Djebel Ogab. Un patrimoine culturel d'une valeur inestimable qui devrait titiller la curiosité des secteurs concernés et les associations de défense des vestiges millénaires dans le sens de leur préservation et leur revalorisation.