La fuite des compétences est un phénomène mondial, mais le continent africain en est le plus touché. L'étude menée, en 2004, dans l'aire francophone par l'Unesco s'inquiète ainsi de la montée de ce phénomène qui ne cesse de prendre de l'ampleur chez cette catégorie, devant être considérée comme la plus grande richesse d'un pays, ses raisons en sont multiples comme la recherche des meilleures conditions de travail et d'épanouissement ainsi que des meilleures conditions de vie. Les conditions politiques plus qu'ingérables dans ces pays ne sont pas négligées par l'étude. Des compétences s'exilent pour fuir les persécutions qui ne sont pas négligeables. Cette tendance de plus en plus affirmée des élites des pays africains à s'exiler a des conséquences en termes humains. Un tiers des scientifiques africains travaillent ainsi dans les pays développés. 20 000 scientifiques africains quittent chaque année le continent noir pour des cieux plus cléments. Ils furent 27 000 à l'avoir fait durant la période allant de 1960 à 1975 et 40 000 de 1975 à 1990. Aussi, ces flux représentent un coup financer très important se chiffrant à plusieurs milliards. L'étude propose des solutions d'approche telle la création d'une base de données de sorte à améliorer le retour des diplômés au bercail.