La cloche de la rentrée scolaire (2017/2018) a sonné depuis presque une semaine dans la wilaya de Laghouat, comme partout en Algérie. Une wilaya toujours à la dernière place au BEM et au bac. Calée aux dernières années dans les dernières positions au Brevet des études moyennes «BEM» et également au baccalauréat «bac». Des résultats qui ont suscité le mécontentement des parents d'élèves qui tirent à boulets rouges sur la direction de l'éducation, qui, selon eux, n'assume pas sa tâche complète envers les résultats catastrophiques qui se répètent chaque année. «La direction de l'éducation de Laghouat doit faire, cette année, des efforts supplémentaires pour sauver la wilaya de ces taux honteux, Il faut diagnostiquer les raisons, puis prendre les mesures adéquates, afin de rendre leur dignité à nos enfants», nous a déclaré Louile Toumi, un parent d'élève de Laghouat. Surcharge des classes …un problème qui perdure C'est la hantise des parents d'élèves et des enseignants que les classes soient surchargées à la rentrée scolaire cette année, leurs craintes devraient s'avérer justifiées dans bon nombre d'établissements implantées sur la wilaya. En effet, des chiffres officiels, qui semblent plutôt acceptables à première vue, mais qui cachent des réalités bien différentes sur le terrain, comme l'indique Mohamed Agueague, le président du Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) de Laghouat. «La surcharge à Laghouat se pose avec acuité, dans tous les cycles et dans plusieurs établissements, où des classes enregistrent plus de 40 élèves, alors qu'au CEM Kouissi Mabrouk, à la cité d'El Wiam, comme exemple, on note que des classes de 4 AM ont atteint 49 élèves», affirment-t-ils. Alors, les syndicats des enseignants estiment, dans ce contexte, que cette année il va y avoir des classes avec un effectif de plus de 45 élèves. Des syndicats continuent à dénoncer Le nouveau directeur de l'éducation de Laghouat hérite, selon les syndicats de l'éducation, d'un legs onéreux, lourd à gérer, dont le scandale de la personne qui bénéficie d'une pension de retraite quand bien même il n'a jamais travaillé ou cotisé dans le secteur de l'éducation «Un scandale que le directeur de l'éducation doit prendre en charge et ouvrir une enquête» déclare A. Mohamed, président du Cnapest à Laghouat . Outre le problème des décisions de logements de fonction qui demeurent encore bloquées, le retard dans l'application des promotions, et également l'arrêt du paiement pour les retraités. «Des dossiers brûlants attendent le nouveau directeur de l'éducation, qui devra donc faire face aux nombreux problèmes que la famille de l'éducation a sans cesse soulevés et qui restent encore sans solutions», ajoute notre interlocuteur.