Samedi : Le RCD a installé une commission nationale pour traiter d'éventuels recours des listes électorales en prévision des élections locales du 23 novembre. C'est ce qu'on appelle de la prévoyance. D'autres diront que le RCD est pessimiste. Peut-être que ce parti est juste réaliste : mieux vaut se préparer quand c'est Derbal qui te «supervise» une élection. Par ailleurs, on apprend que Tliba et Djamaï veulent mener la vie dure à Ould Abbès : un front à l'Est se prépare pour mener une fronde au nom de… De quoi au juste ? La même chose : la rente, la rente qui nous mène droit dans le mur. Entre-temps, l'armée annonce que deux terroristes se sont rendus aux autorités militaires de Jijel en possession de deux pistolets mitrailleurs et six chargeurs de munitions remplis : B. Abdelhakim dit «Abou Doujana», qui avait rejoint les groupes terroristes en 1992, et du terroriste K. Yazid dit ‘‘Almouthana'' ayant rejoint les groupes criminels en 1993. Dimanche : «Bismillah existe de manière obligatoire dans le manuel d'éducation islamique, mais très honnêtement, je ne voudrais pas polémiquer sur cette question. Je préfère laisser les réponses aux spécialistes et aux pédagogues.» La ministre de l'Education s'est sentie obligée de répondre à l'Association des Oulémas qui a créé la polémique. Des médias ont même annoncé qu'une campagne réunissant des milliers de personnes (sur Facebook) se mobilise pour défendre la formule sacrée. On aurait aimé une campagne pour protester contre les retards qui frappent la distribution des manuels scolaires. Mais ça, ça ne fait pas vendre le papier de la presse Daesh-mentale ! «Il manquait à cette nation un combat qu'elle n'a jamais livré, celui du projet de société, de l'idéal de vie dans un Etat de droit démocratique et social. Un tel combat ne se mène pas avec les armes, mais avec l'intelligence, la raison, la cohésion, la solidarité, la convergence des efforts, la compétence...», déclare Nourredine Boukrouh sur El Watan. Ça résume tout. Lundi : Depuis dimanche soir le président Nicolas Maduro Moros est l'hôte de l'Algérie pour deux jours (alors que l'APS avait annoncé qu'il avait effectué une escale technique chez nous samedi). Le président vénézuélien a indiqué avoir abordé avec le président du Sénat, Abdelkader Bensalah (le chef de l'Etat ne l'a pas reçu) les thèmes débattus lors des négociations ayant abouti à l'accord entre les pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et les pays non OPEP pour la stabilisation des cours du pétrole. «Il y avait un bon climat dans ce sens. Nous poursuivons nos efforts pour obtenir des prix du pétrole équitables pour notre industrie.» On apprend, par ailleurs, que 2343 foyers d'incendie ont ravagé 51 908 hectares à travers le territoire national. Ces chiffres reflètent une nette augmentation des incendies par rapport aux années précédentes selon la protection civile. Et toujours pas de Canadairs ! Mardi : Très important : le ministère du Commerce a démenti les informations faisant état de l'importation de produits non halal destinés à la fabrication de merguez ! Le ministère «assure que les intestins importés légalement sont conformes aux lois et réglementations en vigueur». Donc il existe des intestins importés illégalement ?! Faudrait davantage nous éclairer sur cette scabreuse affaire de boyaux et de merguez douteux. Entre-temps, El Watan nous apprend que «les premières sanctions ont été prises par le commandement militaire dès les premiers jours qui ont suivi l'attentat (de Tiaret). Ainsi, selon des sources sécuritaires, le commandant du secteur militaire, le chef du groupement de la Gendarmerie nationale et le responsable du service de renseignement ont été relevés de leurs postes. Hier, c'était au tour du chef de la sûreté de wilaya, Lyes Baroui, de connaître le même sort». L'armée a également annoncé avoir arrêté six personnes en lien avec cet attentat kamikaze. Mercredi : La justice annonce que l'affaire de l'attaque terroriste contre le complexe gazier de Tiguentourine, dans la wilaya d'Illizi, sera examinée le 4 octobre prochain, par la chambre d'accusation de la Cour d'Alger. Sept personnes sont poursuivies dans le cadre de cette affaire : Abdelkader Derouich alias Abou Bara, originaire de Frenda (Tiaret), de Bouziane Kerroumi alias Redouane, originaire de Adrar, du Tunisien Derbali Laroussi alias Abou Talha et de Djafaar Bouhafs alias Behous, originaire de El Ménéa (Ghardaïa). Quatre accusés qui ont été arrêtés le 31 octobre 2013. Les trois autres, à savoir Mokhtar Belmokhtar, dit Belaouar, visé par une frappe américaine en 2015, Ali Hamel alias Bougharara, également originaire d'El Ménéa (Ghardaïa) et du Malien Moulaï Hamel alias Hanou, sont en fuite. Jeudi : On apprend que le «chef» des Ahmadis a été libéré puisque condamné (quand même) à de la prison en sursis. Seddik Chihab demande à poursuivre en justice Noureddine Boukrouh pour atteinte au chef de l'Etat. Ahmed Ouyahia adresse un message rassurant mais qui se veut «réaliste» aux Algériens. Le livre scolaire a créé le chaos à croire que c'est encore un complot des bigots contre la ministre. Le marché pétrolier tend de plus en plus vers un rééquilibrage qui engendrera, probablement, un retour vers des prix au-dessus des 50 dollars le baril d'ici mars 2018. Youcef Yousfi plaide en faveur d'une «approche diversifiée» dans la relation entre l'Algérie et l'Union européenne. Annaba a toujours soif. Des débits de boissons ferment à Alger sous la pression des riverains. Belmokhtar absent à son prochain procès en octobre (on l'a dit, on le répète). L'alerte kamikaze est maintenue partout. Béjaïa fait son cinéma (magnifique) alors que les officiels de la culture (ça ne devrait pas exister par définition) fanfaronnent bêtement. Les premières opérations d'exportation du gaz brut bientôt lancées à partir d'Adrar. Zetchi va papoter avec Infantino aujourd'hui à Zurich. La justice traîne les pieds pour s'occuper sérieusement de l'affaire Boudjedra-Ennahar… Qui a dit que dans ce pays l'inertie règne ? En plus il fait si beau. Jaloux, va !