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Hommage à Rachid Hamdad à travers son texte
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Publié dans El Watan le 26 - 09 - 2017


Par Nadia Naar
Docteur en littérature. Université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou
Pour rendre hommage au journaliste et auteur Rachid Hamdad victime de l'intégrisme, décédé en 2001, je propose une lecture de son texte.
Pour trouver de grands textes, il n'y a pas forcément besoin de livres volumineux» souligne le grand écrivain irlandais, James Joyce. L'unique roman de Rachid Hamdad, La mort de Hamama publié à titre posthume en 2009 est court, mais profond. Sa lecture est plus qu'enrichissante par les questionnements pertinents de son auteur qui rendent chaque page du roman passionnante.
Les thèmes cités sont l'enfance, l'adolescence, l'amour, la vie et la mort ; ils sont incarnés par divers types de personnages. Le récit n'est, en définitive, que le produit d'une société dont il évoque les frustrations, les attentes et les contraintes. L'auteur en profite aussi pour livrer des souvenirs lointains et nostalgiques, dans une sorte de confidence avec son lecteur afin que son ouvrage paraisse moins indigeste.
On ne s'ennuie pas une seule seconde avec ce texte qui est effectivement doté d'un style d'écriture et de réflexions philosophiques remarquables. A l'origine du récit se trouvent des faits réels par lesquels l'auteur explore l'histoire comme auteur-acteur en étant témoin d'une époque sanglante et d'un moment de détresse à travers la dénonciation des maux dont a souffert, et souffre toujours, la société algérienne.
Les références à l'assassinat du président Boudiaf en 1992 et à la mort subite du leader politique Slimane Amirat sont autant d'éléments réels qui se mêlent à l'horreur de la violence terroriste, prenant différents visages dans le profil des personnages, à travers la construction de l'espace-temps ou encore dans l'organisation du récit.
C'est de son point de vue d'observateur lucide que les événements sont relatés. Il décrit un pays souffrant d'une barbarie dégénérative, d'une instabilité politique permanente, d'un dysfonctionnement institutionnel, d'un régime politique agitant son peuple dans tous les sens : abus de pouvoir, injustice, assassinat d'un Président et autres jeux de pouvoirs qui essoufflent les intellectuels, (Mahfoud et Achour), pris entre le marteau et l'enclume de la violence politique et de la barbarie de l'intégrisme. A le lire, on peut comprendre que c'est un cri que pousse l'auteur quand il n'a plus d'autres recours et que les valeurs qui sont fondamentales s'effondrent, les principes et les valeurs auxquelles il tient sont menacés : «La vie de notre pays se déroule comme un polar affreusement interminable.
La vie palpite à coups de sang et de destruction» (P.105). L'auteur dévoile les failles d'un système politique et idéologique responsable de plusieurs types de dérives, tout en témoignant d'un moment particulier de l'histoire de l'Algérie contemporaine, il dénonce «les procédés barbares et sanguinaires» des adeptes du banditisme et du sabotage qui sont responsables des invariants tels que la corruption, les violences et les abus de pouvoir (P.77). Une situation macabre qu'Arjun Appadurai dans Géographie de la colère.
La violence à l'âge de la globalisation (2009) surnomme les «groupes prédateurs» qui imposent des formes mortifères de terreur en tant que principe régulateur de la vie quotidienne des individus, transformés en «boucs émissaires internes». En construisant son récit autour d'expériences vécues en Algérie par un groupe de personnages, le romancier adopte une écriture sèche et précise pour nous raconter l'assassinat d'un Président ainsi que l'hébétude, l'insécurité, la confusion et le désordre qui s'en suivent.
Fortement enraciné dans la réalité sociale et politique des années 1990, le romancier relie les événements de cet instant politique crucial avec un fait divers, la chute meurtrière d'une femme. Usant d'une composition poétique, l'auteur décrit, avec un sens profond de l'observation, les mœurs de sa société, l'atmosphère trouble et le destin tragique du personnage principal nommée Hamama.
C'est à travers ce personnage que le romancier aborde des sujets épineux tels que le patriarcat et la domination masculine, l'amour interdit, la sexualité, le suicide et la possibilité d'une vie après la mort. On ressent en permanence la sympathie et l'amour profond que l'auteur porte pour ce personnage. Un amour imprégné tantôt de dérision, tantôt de sadisme latent, ou de brutalité. Ce passage en est une illustration : «Tu étais à la fois la négation et la conscience.
Tu étais la force qui obligeait la lumière à s'incliner vers toi parce que tu te voulais noire et entêtée. Tu étais la noblesse des ténèbres… mais comment fais-tu donc pour resplendir ainsi à chaque fois qu'on décide de t'avilir ? (P.112). En introduisant de multiples digressions qui nous permettent de bien connaître ce personnage, le lecteur prend connaissance de l'intrigue afin d'expliquer la tragédie de Hamama qui n'est autre que celle de son créateur aussi bien que le lot de sa société souffrante de multiples affres.
Du Joyce dans Hamdad
Une image brossée par un auteur au regard détaché, ironique, parfois cruel, mais toujours implacablement lucide. Rachid Hamdad jette la lumière sur les circonstances qui mènent à une «mort scandaleuse». Observée et vue en direct, Samira sa voisine n'arrive toujours pas à comprendre la chute de cette belle colombe du cinquième étage. Cette femme cloîtrée à la maison ressemble énormément à «Eveline», un personnage remarquable d'une nouvelle insérée dans une collection intitulée Les gens de Dublin (1904) de James Joyce.
Le dilemme d'Eveline est très ressemblant à celui de Samira. Il est intéressant de remarquer que ces deux femmes se caractérisent notamment par leur dynamisme, l'une se battant pour se faire une place dans monde disloqué qui la réduit à la soumission et au silence ; l'autre, infirme victime de l'oppression familiale, se révèle incapable d'agir et de changer son destin de femme marginalisée et humiliée. Il est indéniable que l'écrivain fait de la femme le réceptacle de toutes les douleurs et montre en déconstruisant toute thèse féministe que l'ennemi de la femme est bel et bien la femme.
Tout comme James Joyce, Rachid Hamdad lève peu à peu le voile sur les pensées qui traversent l'esprit de Hamama martyrisée par ses obligations familiales, par une vie pénible de servitude, par un mal de vie existentiel et par le poids des traditions kabyles dont les conséquences sont aussi bien dommageables pour la femme que pour l'homme. Pas à pas et par bribes, on apprend des choses de son passé, de ce qu'elle aime et de ce qui lui déplaît jusqu'au moment de son choix crucial.
Doit-elle ou non continuer à résister et à subir l'oppression d'une société qui brime toute liberté ? Doit-elle tenter de reconstruire une autre vie ou alors tout quitter ? L'heure du choix, le moment le plus cruel qui soit, car, quoi qu'il arrive, choisir pour elle, c'est tout simplement renoncer.
Ce personnage hors du commun est mis en relief par sa force de caractère qui lui permet de rester éternel dans l'esprit du lecteur. Hamama est dotée d'une épaisseur psychologique grâce aux nombreuses remémorations qui dessinent son parcours existentiel marqué par la souffrance. Elle est saisie d'épouvante et elle n'a qu'un désir, en finir le plus tôt possible en se demandant qu'est-ce qui est donc si scandaleux dans cette vision de l'effondrement de l'univers déclenchée par ou associée au mouvement de la nature elle même ? Tel un drame romantique, l'amour et la mort sont liés dans le récit. L'histoire d'un amour secret entre Hamama et Mahfoud se termine par un suicide passionnel.
Tradition du drame romantique
Le roman de Rachid s'inscrit dans la tradition du drame romantique, car il est le reflet d'un vide spirituel, d'un ennui profond qui pousse au suicide ou à la démence. Une lettre d'un lyrisme poignant que Hamama a adressée à ammi Mahfoud traduit admirablement ce sentiment d'arrachement qu'on éprouve au moment de quitter son foyer, ses proches et tout ce qui a constitué nos repères.
Elle élucide clairement un mal de vie et une existence suffisamment déplaisante au point de chercher à en finir : «Je meurs broyée entre le rêve de ton monde et le monde de ma réalité. Je meurs asphyxiée par la largeur de l'espace et la longueur du temps ; j'étouffe, victime de l'étendue. Je meurs car ma vie n'a pas de limites. L'espace me prend à la gorge et m'empêche de respirer… La proximité de la mort m'aide à relever la tête et permet à mon cœur de dire exactement ce qu'il veut» (P. 82). Cette lettre est un poème qui résume la vision romantique chez l'auteur soulignant que l'état apparent des choses est une source passagère de notre mode de connaissance, car derrière le paysage de la nature se cache une réalité profonde qui nous suggère les limites de notre esprit.
Or, c'est en vue de mieux se connaître que le poète pénètre la nature, se fond avec elle pour capter son essence. Il nous apprend que la nature est un univers symbolique où les éléments sont le masque d'un mouvement dynamique (P.81). La découverte de ce monde symbolique, révélant la nature animée d'une force vitale, est une marque de l'infinité de l'homme. Par cette révélation déjà, l'écrivain poète tire de l'ombre les réalités complémentaires de la vie. L'esprit est donc appelé à ne plus se suffire de l'univers visible, mais plutôt de le dépasser «pour trouver du nouveau». Selon Charles Baudelaire, sans cause précise, un drame romantique est un état morbide où l'on ne se supporte plus, où la solitude est un enfer, où la conscience du temps qui passe, le malheur de l'homme, ou la cruauté de la nature accablent l'esprit et lui inspirent des tentations de révoltes politiques ou de suicide, à moins qu'il ne sombre dans la folie.
Ce mal est lié à la condition humaine, et cette expérience de la douleur est inséparable de la vie et de son apprentissage ; c'est une fatalité qu'il faut expier, un châtiment mis en scène au cours de notre passage sur Terre. La mélancolie romantique traduit un malaise de l'individu qui ne parvient pas à vivre dans la société. La sensibilité romantique se révolte contre un système politique qui anéantit l'artiste.
C'est la révolte par dégoût, dégoût de l'avidité, de la société moderne, dégoût pour un présent qui n'a plus de passé ni encore d'avenir, à la fois plein de semblants de ruines et d'espoirs incertains. Dans cet état de chose, «on ne sait, à chaque pas que l'on fait, si l'on marche sur une semence ou sur un débris.» A. Musset, Confessions. Le même malaise traverse le récit de Rachid Hamdad à travers plusieurs citations de Francis Scott Fitzgerald, l'auteur de Gatsby le Magnifique (1925), initialement intitulé, Parmi des tas de cendres et des millionnaires. Tout comme son homologue américain, Rachid exprime son désarroi, soulignant qu'il est «le produit d'un esprit qui ne sait pas ce qu'il veut dans une génération inquiète» (PP. 116-117).
La philosophie de Hamdad est Nietzschienne
Ce grand malaise qui frise le nihilisme caractérise aussi la pensée ambivalente de Nietzsche qui se refuse à toute systématisation dans Ainsi parlait Zarathoustra (1903), prologue (5) ; cité en page 105. La même vision est développée aussi par Schopenhauer, qui évoque le dernier stade du nihilisme, celui de la psychologie du renoncement. Schopenhauer, en effet, stipule que «toute vie est une souffrance», souffrance à laquelle il n'est donc possible d'échapper que dans «l'idéal ascétique» de l'extinction de notre volonté de vivre individuelle, condition du retour au «Grand tout» impersonnel de la volonté universelle. Tout comme Nietzsche, la philosophie de Rachid est poésie, mythologie ressemblant à tous les mythes que l'humanité a vus naître. Sa philosophie est foi sans preuves, sans prophéties, et sans religion. Une foi si bien exprimée par la voix de Hamama : «Le néant est plus permissif… J'implore le néant pour réellement être. En me tuant, je tue l'action des autres sur moi. Je tue la victime pour rendre inutile le bourreau» (P. 82).
Usant d'une poésie pénétrante et dense sur les états de conscience du moi poétique, deux axes thématiques laissent entrevoir un paradoxe dans l'esprit imaginatif de l'écrivain. Sa sensibilité semble tournée vers les profondeurs d'un moi gagné à la vie sentimentale et sociale. Les articulations de ses compositions définissent le poète plongé dans une douleur ardue que les déceptions lui ont causée. Vers la fin du roman, sa vision animiste de la nature nous informe sur le vitalisme cosmique des êtres humains. L'élaboration de sa thèse porte sur le principe générateur de l'âme. Il définit la vie comme un mouvement perpétuel de recomposition, la revitalisation de l'âme s'effectuant à travers les éléments cosmiques.
L'auteur cherche particulièrement à établir un lien d'interdépendance entre l'homme et la nature où se logent les ancêtres. L'image de la fontaine du village demeure cette source spirituelle de l'univers où puisent les ancêtres pour augmenter leurs forces vitales et redoubler de férocité, pour reprendre Kateb Yacine. Ces ancêtres, ces êtres imperceptibles dont la voix nous rend conscients de leur existence et c'est aux esprits-ancêtres qui veillent sur les vivants que Hassan implore en leur confiant son épouse. L'auteur redonne vie aux morts derrière cet univers pour montrer que l'homme est soumis à une constante observation de ces derniers (P.111).
En invitant le lecteur à la conscience de la présence des morts, il ne fait qu'affirmer leur présence et leur pouvoir de résistance aux déséquilibres de notre univers. Cette représentation spirituelle des morts dont seules les voix à travers la Nature sont caractéristiques de leur existence. Ils forment un esprit collectif, et leur omniprésence leur confère une position privilégiée : celle de pouvoir observer tout en restant invisibles. Les morts sont donc en position de surveiller notre existence et peut-être d'en dicter le déroulement. Car il importe avant tout de saisir la signification de ces voix multiples et variées. Le romancier met en lumière les rapports de coexistence entre les vivants et les morts, rapports définis par le grand pacte comme un phénomène d'interdépendance.
Je tiens à conclure ce modeste hommage par un poème que m'a inspiré Birago Diop, intitulé Le souffle des ancêtres, extrait de Leurres et lueurs, publié dans Présence Africaine (1960). Mon poème suggère une soumission complète aux lois et valeurs ancestrales qui permettent de garder intacte l'harmonie de l'univers. Ces mêmes valeurs sont aussi chères à l'auteur de La mort de Hamama.
Rachid et les victimes de notre sanglant passé ne sont jamais partis.
Ils demeurent dans les regards sincères et prometteurs des orphelins et veuves de la tragédie.
Dans la résistance innée, spontanée et permanente des femmes et des hommes qui restent intègres face à la connerie.
On les voit à travers les gens qui défendent et se sacrifient sans réfléchir pour des causes humanistes nobles et justes.
On les trouve au fond des âmes qui refusent d'abdiquer face à l'ignorance et l'obscurantisme de tout genre.
On entend leurs voix qui nous interpellent à rendre hommage à la vie, par nos fais et actes bons et beaux chaque jour afin de bannir la noirceur et la médiocrité.
Ecoutons ces voix qui demandent d'en finir avec l'amnésie, de ne rien lâcher, de rester éveillés car les assassins d'hier sont les acolytes du pouvoir aujourd'hui.


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