Environnement : « Non au massacre » Les citoyens de Haï Radar, dans la banlieue sud de la ville de Chlef, ont eu vent de l'intégration d'un espace forestier dans les réserves foncières urbaines. Ils ont même vu un géomètre effectuer un relevé topographique aux fins, diront-ils, d'un détournement de ce lieu pour des projets administratifs et autres. Par conséquent, ils sollicitent l'intervention des hautes autorités du pays pour éviter que ce « massacre annoncé » ne soit préjudiciable autant à l'environnement de toute une ville qu'au rare patrimoine forestier encore existant dans la commune. Les services de la conservation des forêts, censés le protéger, semblent s'en désengager totalement, dans la mesure où ils n'ont rien fait pour achever la clôture et protéger les arbres s'y trouvant. La crainte des riverains quant au détournement de cet espace de sa vocation principale est justifiée notamment par le sort identique déjà réservé à la forêt mitoyenne et aux surfaces agricoles intégrées récemment dans le nouveau plan directeur d'aménagement et d'urbanisme de la ville de Chlef pour les besoins de chantiers de réalisation de logements sociaux. Ténès : L'aménagement de la façade maritime tourne au fiasco Il y a cinq ans, pour remplacer les locaux commerciaux précaires et l'ancien stade, sur la façade maritime longeant le port de Ténès, les autorités de la wilaya avaient lancé un projet d'aménagement de cet espace. L'opération, qui a été confiée à des promoteurs publics et privés, portait sur la réalisation d'immeubles et de commerces à caractère touristique. Or, le projet ne semble pas prêt de voir le jour si l'on tient compte des retards considérables accusés dans l'exécution de cette œuvre. Certains chantiers ont été carrément abandonnés, alors que d'autres souffrent de lenteurs continues dans l'achèvement des travaux. Seule la route et les trottoirs, formant l'avenue principale du site, ont pu être terminés et ouverts à la circulation. Interrogé en mai dernier sur ce « fiasco », le wali de Chlef avait rejeté la responsabilité sur les promoteurs concernés qui, d'après lui, n'ont pas fait l'effort nécessaire pour achever leurs constructions dans les délais impartis. Il avait promis d'y remédier par un assainissement complet du dossier, en vue de relancer l'ensemble sur des bases « saines et solides ». L'on constate, malheureusement, que rien n'a changé depuis et que les travaux continuent à être menés au même rythme, ce qui ne fait que durer dans le temps le reste à réaliser, avec toutes les conséquences que cela entraîne sur le coût des logements et services prévus. Qu'est ce qui a bien pu bloquer l'intervention du premier responsable de la wilaya et de ses services concernés ? Le mystère demeure entier. Des entrepreneurs, qui ont voulu garder l'anonymat, affirment que le problème réside plutôt dans la précipitation avec laquelle on a lancé ce projet de cette dimension. « Le dossier y afférent à été non seulement mal préparé, mais en plus, il a été confié à des entreprises de réalisation qui éprouvent de sérieuses difficultés financières », nous dira l'un d'entre eux. Toujours à propos de promotion immobilière, il faut savoir que la wilaya demeure à la traîne des autres régions du pays, puisque seuls 2 500 logements sociaux participatifs, sur les 4 000 inscrits au titre du plan quinquennal 2005-2009, ont pu être lancés à ce jour. Les causes, de l'avis général, vont du désintéressement des autorités locales à l'égard de ce type d'habitat à l'indisponibilité foncière. Pèlerinage : Pas de départs de l'aéroport Les hadjs qui souhaitaient partir de l'aéroport de Chlef pour les lieux saints ne verront pas leur rêve se réaliser cette année. Et pour cause, cette infrastructure aéroportuaire n'a pas été retenue pour le transport des pèlerins à destination de l'Arabie Saoudite. Non pour un quelconque problème de conformité technique ou autre, mais bien pour des démarches administratives qui n'auraient pas été effectuées à temps. Dès lors, l'on s'interroge sur les raisons qui ont empêché ces mêmes responsables de réserver à temps une place parmi les aéroports retenus par la compagnie nationale Air Algérie.